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Les gorgonautes |
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Clavel, Fabien Edition : Mango, Collection : Royaumes perdus
2009, 217 pages
ISBN : 978-2-7404-2476-6
9 € |
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Niréus est troublé ce matin. Personne n'est venu le réveiller. Pire, il n'y a plus personne dans son palais... ni même sur son île. Prenant son bouclier et son épée, il plonge dans la source verte pour rejoindre les protecteurs de l'île, les Telchines. Mais voilà, ceux-ci se refusent à tout commentaires, pour le bien de Niréus... mais celui-ci finit par les obliger à dévoiler la terrible vérité : rien de ce qui s'est passé depuis qu'il a retrouvé son île n'était réel : celle-ci a sombré des années plus tôt sous les coups d'un géant nommé Polybotès échappé du Tartare. Pourquoi le soleil a-t-il inversé sa course, comment retrouver son île ? Voilà des réponses que les Telchines ne possèdent pas, ou qu'en partie. Niréus devra prendre une pierre de son île, et partir sur un navire qu'il aura fait fabriquer... sans oublier de consulter les dieux. Rien ne se fait en Héllenie sans leur aide. Troublant ce deuxième volume qui fait suite à , où l'on s'aperçoit qu'une bonne partie de ce qu'on y a lu n'était pas réel (enfin s'agissant d'une fiction rien ne l'est, mais vous comprenez mon raisonnement). Dès lors, Niréus s'estime trompé une fois de plus par les divinités et en exprime d'autant plus de mécontentement. Quant à ses anciens compagnons, rares sont ceux qui veulent lui pardonner sa muflerie passée, une fois l'île retrouvée et "libérée". Dans cet ouvrage, on trouvera aussi de nombreuses références à Ulysse et à sa propre odyssée, jusqu'à le retrouver lui-même, prisonnier quelque part. D'autres références géographiques mythologiques sont bien entendu usitées, comme par exemple Dodone, ou encore la Thrace, les Champs Phlégréens... De bonnes raisons de découvrir l'antiquité à travers une fiction. Dans ce deuxième tome, peut-être aura-t-il une suite, Fabien Clavel essaye aussi de faire comprendre les termes de "tragédies grecques". On y comprend que les héros ne sont pas des êtres bénis par les dieux, bien au contraire. L'exception est faite d'Héracles dont de nombreuses références (ainsi qu'une participation) sont aussi faites dans ces pages. Quoi qu'il arrive, nous ne sommes pas ici au pays des Bisounours, et ça se sent. Et c'est tant mieux. J'aurais par contre aimé l'écriture un peu moins simplifiée qu'elle ne l'est, mais pour des jeunes adolescents, c'est tout à fait valable. En espérant que le goût de l'histoire vienne animer le goût pour la lecture, et réciproquement. C'est tout ce que je leur souhaite.
Ecrite par , le 15 Avril 2009 à 13:04 dans la rubrique .
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