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Les saints de l'épée (Des tyrans et des rois - Tome 3) |
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Marco, John Edition : Pocket
2007, 766 pages
ISBN : 978-2266151498
10,90 € |
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Renato Biagio a accompli son grand dessein : il est devenu l'empereur de Nar. De plus, il a vaincu ses deux plus mortels ennemis : l'archevêque Herrith et Richius Vantran, épargnant seulement le second. Cependant, sa victoire a eu des conséquences inattendues dont celle d'avoir affaibli considérablement l'empire. Il doit non seulement faire face à la défection de ses légions mais à la convoitise de Tassis Gayle, roi du Talistan, ce dernier ayant juré sa perte. Maître des machinations huilées, Biagio sait qu'il pourrait se faire battre à son propre jeu et que son seul salut consiste à contracter les alliances les plus inattendues. Voici le troisième volet de la première trilogie de l'écrivain américain John Marco, qui est pour le moins étonnant. En effet, Le grand dessein se terminait par le retour définitif de Vantran à Falindar et par le couronnement de Biagio, et on imaginait donc mal comment il pourrait y avoir une suite. Seulement, il est connu que les américains adorent les trilogies et comme les meilleures trilogies sont en trois épisodes, Les saints de l'épée s'avérait évidemment indispensable :). Ce livre reprend les recettes qui ont fait le succès des précédants, à quelques exceptions près. Tout d'abord, il est plus politique : là les alliances se font et se défont, les anciens amis deviennent des adversaires à abattre, et au contraire, les ennemis d'hier deviennent les alliés d'aujourdhui. Bref, John Marco reprend à merveille le vieil adage qui dit qu'en politique, il n'y a pas d'amis mais seulement des intérêts communs. Deux regrets seulement : tout d'abord alors que la machination de Biagio était très bien construite dans Le grand dessein, elle est dans Les saints de l'épée trop souvent soumise au hasard frisant même parfois l'incohérence, ensuite un monde un peu plus manichéen. Il est beaucoup plus facile de prendre partie et on voit presque apparaître de " bons sentiments ". En conclusion, ce livre est un livre de fin de cycle, donc si vous avez adoré les deux premiers, vous lirez celui là avec beaucoup de plaisir. Par contre, je conseille pour ceux qui ne connaissent pas John Marco de commencer par les deux précédants : Le chacal de Nar et Le grand dessein.
Ecrite par , le 06 Mars 2007 à 11:03 dans la rubrique .
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