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Les rois perdus (Rex Mundi - Tome 3)

 
  Nelson, Arvid & EricJ & Di Bartolo, Jim & Ferreyra, Juan & Cox, Jeremy
Edition : Milady, Collection : Graphics 2011, 176 pages ISBN : 978-2-8112-0463-1 14,90
 

Le docteur Saunière doit dire au revoir à son ami le rabbin, qui l'avait aidé dans ses investigations. Mais cela ne s'est pas révélé au goût de l'Inquisition. Le rabbin doit donc s'en aller, pour New York. Il a beau proposer à Julien de partir avec lui, le docteur ne peut s'y résoudre. Surtout que sa curiosité non assouvie ne peut rester ainsi.
Dans les hautes sphères, Winston Churchill est reçu par le duc de Lorraine. Ce dernier veut s'assure que si la France entre en guerre contre l'Emirat de Cordoue, elle aura le soutien de l'Angleterre, sachant déjà l'Empire de Prusse et le Saint Empire Romain seront contre la France. Mais la guerre n'est pas encore là, même s'il semble que Lorraine ait déjà son idée pour qu'elle frappe à la porte, histoire de renforcer encore un peu plus son emprise sur le pays.

Le docteur Saunière va poursuivre ses investigations avec le père Calvet. Calvet va lui présenter un inquisiteur, Matthieu. Même si cela dérange de prime abord Saunière de travailler avec un inquisiteur, il se rend rapidement compte que celui-ci a des informations très intéressantes à lui dévoiler. C'est ainsi qu'il va avancer à pas de géants dans ses recherches, ce qui ne va pas l'empêcher de se prendre parfois les pieds dans le tapis. Un tapis sous lequel nombre de chausse-trappes sont encore dissimulées.

Ce troisième tome de Rex Mundi marque un tournant dans la série. Le plus gros, selon moi, n'est pas dans l'histoire, mais dans le changement de dessinateur. Sur les six chapitres que compte ce volume, les deux premiers seulement sont réalisés par EricJ. Quand on a un dessin aussi somptueux et autant en adéquation avec l'intrigue, c'est quitte ou double de le changer. J'avoue que j'étais très réticent à ce changement, même si je n'avais pas le choix. Mais j'avais été tellement subjugué par le dessin d'EricJ que je ne voyais pas trop comment il allait pouvoir être remplacé. Surtout que dans la succession, il semble qu'il y ait eu rapidement du changement. C'est d'abord Jim Di Bartolo qui s'y ait collé. Il possède certes un dessin de grande qualité, même s'il n'est pas EricJ. Il sait mettre en mouvement les personnages, comme le prouve la dernière case du chapitre quatre. Il a eu aussi la lourde charge de faire apparaître le roi en personne. Après, cela ne semble pas avoir collé puisque c'est Juan Ferreyra qui a pris la relève. Une nouvelle fois, son dessin est très bon, même si… on connaît la musique maintenant. Il fait de l'excellent boulot lui aussi. Je ne pense pas qu'il arrivera à faire oublier le dessinateur des débuts (enfin, tout dépend finalement combien de temps durera la série), mais il assure son office de manière très sérieuse. Et, finalement, à la fin de la lecture, on a un pincement au cœur, c'est vrai, mais on ne se dit pas que la série est gâchée, comme cela a parfois été le cas quand l'équipe changeait.

Côté scénario, Arvid Nelson fait avancer son intrigue à grands pas. Des éléments viennent aider Saunière dans ses recherches et la scène internationale bouge très vite. D'ailleurs, on regrettera quand même que depuis le départ d'EricJ on n'ait plus qu'une seule page en fin de chapitre de Le Journal de la Liberté. Les deux pages permettaient de plus développer le monde et pas seulement relater de manière journalistique les évènements déjà aperçus dans le chapitre. Espérons que la deuxième page revienne rapidement, elle va manquer pour développer le monde de Rex Mundi avec tous les détails qui faisaient sa caractéristique.

En définitive, le scénario étant béton, Rex Mundi survivra au départ d'un de ses deux créateurs. Elle y perd, mais garde quand même un très haut niveau de qualité.

Ecrite par WongLi, le 12 Février 2011 à 08:02 dans la rubrique BD Comics .
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