|
Recherche |
|
|
Coups de coeur
|
|
|
Session |
|
|
Kikekoi |
|
|
Ailleurs |
|
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
|
|
|
  |
L'ombre de Camelot (Les chemins de Camelot - Tome 1) |
  |
|
  |
Zettel, Sarah Edition : Milady
2009, 405 pages
ISBN : 978-2-8112-0152-4
22 € |
  |
C'était lors d'une soirée pluvieuse. Le seigneur Rygehil se rendait au couronnement d'Arthur à Camelot avec son épouse, Jocosa, et sa suite. Un long voyage depuis les Morelands au cours duquel Jocosa fut prise de forte fièvre. Reléguant au second plan son arrivée ponctuelle à Camelot, Rygehil entreprit de trouver un abri pour permettre à Jocosa, à la respiration de plus en plus hésitante, de se reposer. Son état était critique lorsque la troupe rencontra un vieil homme se disant capable de la soigner. Fou amoureux et contre l'avis de ses compagnons, Rygehil donna son accord aux soins et scella ainsi un pacte avec le sorcier Euberacon. La contrepartie exigée se trouvait alors dans le ventre de Jocosa Dix-neuf ans après, Rhian prend la fuite avec un des champions du roi Arthur, Gauvain. Le sorcier animé par un dessein bien plus important qu'un mariage, leur donne la chasse. Les légendes arthuriennes revues par une auteur californienne, vous présumez, certainement, comme moi que cela ne présage rien de bon. Vous avez raison. Ce livre est un mélange assez indigeste d'une fille gentille, généreuse et mal aimée, de paladins loyaux et bons, de très vilains et cruels sorciers, de l'univers d'Arthur et de bigoteries. Le récit manque de cohérence et sonne faux. Il n'y a aucun suspense et les effets dramatiques utilisés tombent, au mieux, à plat, au pire, sont ridicules (la tentative de discréditer Gauvain, par exemple). Il n'y a aucun relief dans l'écriture, le texte n'est pas fluide à lire à cause d'un style inadéquat qui plombe l'ambiance mais, surtout, la formulation, les expressions et comparaisons ne sont pas françaises. Ce problème vient, sans doute, de la traduction bien que je n'en sois pas tout à fait certain car la structure en elle-même du texte n'est ni claire, ni bien agencée. S'ajoutent à cela, des commentaires en italique sur presque toutes les pages représentant les pensées des personnages. Ces remarques sont tellement évidentes et inutiles qu'elles rendent les protagonistes encore plus idiots et ridicules qu'ils ne le sont déjà. De plus, lors de ces passages, le narrateur omniscient devient personnage, ce qui hache à nouveau la fluidité. En conclusion, l'histoire n'a pas d'intérêt, l'écriture est mauvaise et les personnages sont inaptes. Le seul élément positif dans l'affaire est la couverture du roman.
Ecrite par , le 06 Octobre 2009 à 15:10 dans la rubrique .
|