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Ace Attorney, Phoenix Wright (Tome 1) |
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Kuroda, Kenji & Maekawa, Kazuo Edition : Kurokawa
2010, 186 pages
ISBN : 978-2-351-42538-1
6,90 € |
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Phoenix Wright est avocat au barreau. S'il est jeune, il possède déjà son propre cabinet, et jouit de même d'une certaine réputation. Mais il se trouve que Nick, comme le surnomment ses amis, a un copain d'enfance qui semble attirer à lui les problèmes. Et en voici un de taille : il est accusé de meurtre, et Phoenix se retrouve à devoir le défendre au parquet, face au procureur vétéran Victor Boulay. Voilà quelques mois déjà que l'annonce de la sortie de Ace Attorney, adaptation manga en cinq volumes du jeu éponyme développé par Capcom (qui supervise cette adaptation d'ailleurs), avait fait parler de lui. Nombreux en effet étaient les lecteurs impatients de découvrir ce que pouvait donner un manga sur le milieu de la justice, la plupart connaissant à l'avance le jeu. Ce n'était pas mon cas pour ce dernier point, mais l'idée de lire les aventures d'un avocat n'était en effet pas pour me déplaire. Objection ! Pure spéculation. Je reformule M. le président. Dès le début, nous sommes dans le bain, avec cette première enquête en guise d'introduction. Une enquête ma foi bien travaillée, avec des accusations solides basées sur des preuves qu'apportent le procureur, auxquelles Wright a parfois bien du mal à s'en défaire. Il faut dire qu'on arrive là à l'un des défauts majeurs à mon sens de ce manga : son côté trop jeune. Pour plaire, les auteurs placent souvent leur avocat dans la peau de celui qui ignore les faits, ou son assistante, pour l'instant limite inexistante. Les graphismes SD tout comme le texte le présente alors comme un parfait crétin - moins que son ami qui en tient une sacrée couche, mais pas loin quand même. Retourner au sérieux et essayer de deviner par nous même la solution tient alors du miracle. Néanmoins, nous pourrions dire qu'il ne s'agit là que d'une introduction, histoire de mettre dans une certaine ambiance. La seconde partie de ce volume, elle-même coupée en deux à ce stade du récit, présente une histoire plus longue, où un PDG d'une grande entreprise demande à Phoenix Wright de prendre en main sa défense, car il est certain que la police va finir par l'accuser de la mort d'un de ses employés. Cette partie-là me semble déjà mieux menée... même si j'aurais largement préféré une ambiance générale plus noire, plus mature, que ce shônen qui se rapproche finalement d'autres mangas policiers comme Détective Conan. Pour ma part, je reporte ma décision à une date ultérieure, comme on dit dans les procès... avec une certaine bienveillance néanmoins... j'avais beaucoup aimé le JAG par exemple.
Ecrite par , le 29 Juillet 2010 à 12:07 dans la rubrique .
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