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L'or de Byzance (Médée - Tome 2) |
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Ersel & Renot Edition : Casterman, Collection : Ligne d'Horizon
2010, 46 pages
ISBN : 978-2-203-02218-8
11,50 € |
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Au IVème siècle après Jésus Christ, des soldats romains sont menés par Aurelius. Les romains visitent un temple et, très vite, la discussion tourne mal. Des coups mortels sont échangés, et une fille de Médée meurt sous les coups d'Aurelius, déclenchant les foudres de cette dernière. Nous sommes maintenant en Crète, durant l'occupation allemande. Le SS Max Aurech est un descendant d'Aurelius. A son tour, il viole une jeune fille nommée Médée. Médée est la fille adoptive d'Argos, le médecin du coin… Cette dernière meurt en accouchant d'un enfant du nom d'Argos, comme son grand-père adoptif… Argos parcourt le monde, de la Crète à l'Allemagne en passant par Israël et le Brésil. En fait, Médée lui est apparue, sous les traits d'une vieille dame à qui il a apporté de l'aide pour traverser une rivière. Médée lui a déclaré toute la vérité au sujet de son père biologique violeur, et ancien nazi… Alors, Argos n'a plus qu'une idée en tête : retrouver le meurtrier, même si celui-ci est fortement protégé, notamment par Odessa, qui est une institution servant et défendant les intérêts des anciens nazis… Ce second tome de Médée est l'occasion donc de voir de nombreux endroits et époques différents, de par le monde. On passe allègrement de la Crète au IVème siècle à Israël actuel, en passant par le Brésil, l'Allemagne, la France et j'en passe… Une pléthore donc de lieux et d'époques qui donnent avant tout l'occasion de voir le travail graphique sans faille d'Ersel. Graphiquement, pas grand-chose à redire : la couverture, très jolie, donne le ton du contenu des planches. D'un point de vue scénaristique, l'idée de revisiter le mythe de Médée est ma foi intéressante, mais sans doute trop ambitieuse, notamment dans la réalisation… Les défauts du premier tome se retrouvent encore ici : on a ainsi à peine le temps de s'habituer à une époque, que l'on passe à la suite sans la moindre transition. Ainsi, les huit premières planches nous permettent de passer par quatre lieux et époques différents : cela devient dans ces conditions, en l'absence de réelle transition, vraiment difficile à suivre ! De quoi en perdre son latin donc : un fil rouge introuvable, un rythme beaucoup trop saccadé sont les gros défauts de cette série. Dommage car les bonnes idées étaient bien présentes, et la réalisation graphique également.
Ecrite par , le 28 Juillet 2010 à 11:07 dans la rubrique .
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