Fullmetal Alchemist (Tome 23)
		Arakawa, Hiromu Edition : Kurokawa 2010, 187 pages ISBN : 978-2-351-42507-7 6,50 €

L'attaque de Central City a commencé. Alors qu'Alphonse Elric se bat contre le petit Samir, alias l'homonculus Pride, et Kimblee venu lui porter secours, Edward et ses amis doivent faire face à une horde de monstres sans âmes qui dévorent tout sur leur passage. Ils sont heureusement secourus par le colonel Roy Mustang, alias le Flame Alchemist, qui démontre à son homologue qu'il n'a strictement rien à lui envier au niveau de la puissance, et beaucoup à lui apprendre côté stratégie ! Mais un nouvel adversaire s'oppose à eux... Et le désir de vengeance du colonel provoquent un véritable visage rempli de haine : car l'individu n'est autre qu'Envy, l'assassin du lieutenant Hugues.

Nous sommes à présent bien entrés dans le dernier arc de la série à succès de Hiromu Arakawa. Et ce succès est amplement mérité, bien que le milieu de la série ait eu des longueurs... nécessaires pour en arriver à ces présents volumes où tout, mais alors absolument tout, s'imbrique pour donner un scénario plus que maîtrisé et d'une remarquable efficacité. D'ailleurs, les surprises ne sont pas encore terminées, si j'en crois la fin de ce vingt-troisième opus qui nous apporte une nouvelle fois un ancien personnage.

Mon seul petit regret : on ne voit pas assez souvent Winry à mon goût ! Je blague évidemment. En tout cas, j'apprécie les petits détails que l'auteur place de façon presque négligée, mais qui auront de façon certaine de l'importance par la suite. Par exemple dans ce volume, un homme reconnait une certaine voix à la radio. C'est court, une seule case, mais entraînera des conséquences à n'en point douter.

Voilà une des raisons qui font que Fullmetal Alchemist est une excellente série de shônen à découvrir si ce n'est pas déjà fait. En outre, la série s'achèvera avec son vingt-septième tome, et donc restera relativement modérée à l'achat pour une série à succès.

En tout cas pour ma part, je n'ai plus qu'une chose à dire : vivement la suite !