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Séduction

 
  Gildiner, Catherine
Edition : 10/18 2010, 528 pages ISBN : 978-2-264-05042-7 8,60
 

Kate Fitzgerald, une WASP bon teint, dont le père chéri est juge, est bannie de son coeur du jour où elle tue son mari. En prison, son psychiatre est le docteur Gardonne, dont elle se méfie à l'extrême, d'autant qu'elle sait pertinemment lui devoir son maintien en détention. Aussi est-elle sur le point de refuser lorsqu'il lui demande d'enquêter sur ce que sait vraiment Anders Konzak, qui a accusé Sigmund Freud d'imposture alors même qu'il est le directeur de l'Institut Freudien. Etant devenue en prison une éminente spécialiste de Freud, elle accepte, et consent même à partager l'enquête avec Jack Lawton, détective privé ex-taulard, qu'elle commence par détester.

L'idée de base est séduisante, d'autant que le virage à 180° de Freud quant à la théorie de la séduction intrigue beaucoup de monde depuis longtemps. L'auteure prend d'ailleurs soin de préciser dans sa préface qu'elle a tout inventé de l'argument qu'elle développe, et qu'elle s'est bornée à jouer à partir des personnages historiques que furent Darwin et les Freud père et fille.

Il s'agit d'un premier roman, et cela se sent : les rapports entre Kate et Jackie ressemblent trop, dans les moments de mal-être extrême, à une relation thérapeutique, pour rendre crédible le personnage de l'ancien malfrat, d'une part. Par ailleurs, la théorie prend souvent trop de place sur l'action : la scène finale entre Kate et Anna Freud, par exemple, serait à sa place dans un roman d'Agatha Christie, mais prête à rire dans un polar actuel. Enfin, il y a une absurde distorsion de dates autour des lettres de / à Darwin, où la seconde censée dater de "quinze jours après la première" est datée de... treize ans plus tard !

Malgré ces bémols, somme toute mineurs, le roman se lit bien, notamment grâce à des personnages secondaires attachants, et rend curieux de suivre l'auteure et l'évolution de son écriture.

Ecrite par Mureliane, le 09 Juillet 2010 à 17:07 dans la rubrique Roman Polar .
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