Liste des ouvrages - Participer   Liens

Recherche  

Coups de coeur  

Tous les coups de coeur


Session  
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Kikekoi  
L'équipe
Contact

Ailleurs  
Manifestation le 3 mars 2020 contre la réforme des retraites et le 49.3 (solidaires08)
Manifestion jeudi 6 février contre la réforme des retraites (solidaires08)
Manifestation contre la réforme des retraites mercredi 29 janvier 2020 (solidaires08)
Les prochaines manifestations contre la réforme des retraites à Charleville (solidaires08)
Pour l’amélioration des pensions ! Pour le maintien des régimes existants et de nos droits ! Toutes et tous mobilisé-es et déterminé-es pour le retrait du projet de réforme de notre système de retraite ! En GRÈVE ce mardi 17 décembre ! (solidaires08)



 

Sans douceur excessive

 
  Child, Lee
Edition : Points, Collection : Thriller 2010, 519 pages ISBN : 978-2-7578-1868-8 7,80
 

Une voiture garée dans la rue, un homme qui traverse dans sa direction et y monte sans hésitation. Reacher, ex-militaire, qui prend son café tranquillement dans l'angle de vue de cette voiture, ne se doute pas du drame qui s'y déroule. Il a effectivement observé l'agissement direct de l'homme et cela n'a pas failli à son regard de pro. Il apprendra le lendemain que le coffre renfermait un million de dollars de rançon. Sur ce Edward Lane, chef d'une armée de mercenaires, l'emploiera pour retrouver sa femme enlevée. Or que cache cette affaire de kidnapping ? La vérité est-elle si limpide ?

En général, on reconnait les romans qui plaisent à la vitesse de lecture. Celui-ci, je l'ai lu en trois jours et encore je suis une mère attentive aux nombreuses demandes de ma progéniture. Ce qui représente un de mes records. Pourquoi me direz-vous ? Comme le souligne le New York Times , c'est un nouveau récit qui démarre comme un coup de feu. De l'action, du suspense, des frissons, il y en a eu dès le début pour ne s'arrêter qu'à la dernière page. Quand il semblait qu'on arrivait à la fin d'une scène, l'auteur reprenait de plus belle avec une nouvelle énigme à résoudre. Comme si l'ouverture d'une boîte donnait sur une autre boîte et ainsi de suite : un récit en forme de labyrinthe comme cite encore le New York Times. Le héros enquête sur un kidnapping : trouver la victime, démasquer le coupable, puis enquêter sur un précédent kidnapping pour repartir de plus belle à la recherche du récent kidnappeur.

Lee Child a mis en scène des héros qui suscitent l'admiration : Reacher et Pauling. Tous deux ont décidé de démissionner de leur ancien emploi pour échapper à un système corrompu mais ils ont choisi d'embrasser la carrière de détective privé afin de mettre à disposition des autres leurs talents d'enquêteurs. Tous deux sont forts de leurs valeurs : la recherche de la vérité et l'application de la justice. Tous deux n'hésitent pas à mettre en jeu leur vie pour permettre à des gens honnêtes de connaître une vie libre. Enfin, tous les deux sont doués d'une finesse de déduction qui fait que l'on ne s'ennuie jamais.

Dans Sans douceur excessive, on y trouve une mise en scène créant énormément de tension. L'homme principal de l'énigme est un mercenaire autoritaire et dangereux : Edward Lane. Il aime mener ses troupes à la baguette et n'admet aucun écart de loyauté. Il sait ainsi se débarrasser de ses ennemis, ou de ceux qu'il l'ont trahi, s'il le faut. Il pense que tout homme s'achète et compte sa réussite à travers les liasses de billets qu'il donne comme paiement. C'est enfin un homme déterminé qui n'accepte aucun obstacle sur son passage. Reacher mène donc son enquête sur le fil du rasoir : il se méfie de cet homme et de ses hommes et ne compte pas faire acheter son intégrité. Il doit convaincre tout en protégeant ses arrières.

Sans douceur excessive est vraiment un coup de coeur pour les personnages qui évoluent au cours de cette tragédie. J'ai aimé la tension permanente qui règne tout au long de la quête. J'ai aimé comment l'Homme peut se jouer de son prochain. J'ai enfin aimé le style d'écriture qui ne laisse pas de place au bla-bla inutile.

Ecrite par Emily, le 01 Juillet 2010 à 10:07 dans la rubrique Roman Polar .
Commenter cette chronique







© 2001-2011 - Les Chroniques de l'Imaginaire. Tous droits réservés.
Biz : moteur Niutopia, WongLi : code, Arsenik_ : adaptation skin
Design © 2003 yassineb