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Sheol |
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Dogado Edition : Delcourt, Collection : Mirages
2010, 102 pages
ISBN : 978-2-7560-2058-7
14,95 € |
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Deux jeunes garçons jouent au foot quand l'un tire trop fort et envoi le ballon derrière les murs d'une maison délabrée. S'ils veulent continuer à jouer, il faut bien que quelqu'un aille chercher ce foutu ballon, mais aucun des deux ne semble vraiment disposé à le faire. Prenant son courage à deux mains, un des enfants y va quand même, persuadé qu'il va se passer quelque chose. Et, alors qu'il fouille, il est persuadé d'apercevoir un fantôme. Il s'enfuit donc en courant, non sans se cogner dans un homme qui a approché silencieusement. Cet homme, d'ailleurs, pourrait même être plus effrayant que le soit disant fantôme. Mais les enfants ne restent pas pour voir ce qu'il a dans la main. Une jeune femme se trouve devant son psy. Elle affirme cracher du sang au réveil et lui affirme qu'elle ment et que tout cela n'est que dans sa tête. D'ailleurs, il n'est pas content parce qu'elle ne suit pas correctement son traitement. Elle a beau affirmer que les pilules lui donnent des étourdissements, le médecin ne veut rien savoir. Il faut qu'elle suive la prescription si elle veut aller mieux. Alors, docile, elle va faire ce qu'on lui demande. Sheol fait partie de ces récits qui laissent un goût singulier en bouche. Visuellement très aboutie, l'histoire reste assez difficile puisqu'avec peu de repères pour s'aider dans la lecture. Avec de très fortes influences manga il m'a un peu fait penser au film Avalon : une base nippone avec une forme plus occidentale mais qui perturbe ceux qui n'ont pas les codes pour les comprendre, comprenez ceux qui ne sont pas habitués à la culture, à la mentalité japonaise. Dogado arrive quand même à nous emmener dans son récit - qui contient beaucoup de pages mais qui se lit somme toute très vite - et on plonge dans cet abime de découverte. Parce qu'on chemine en même temps que cette héroïne, même si on ne comprend pas bien le lien avec les enfants du début tout de suite. Finalement, je ne saurais quoi en conclure de manière ferme et définitive. C'est une expérience personnelle à tester pour savoir si on aime ou pas.
Ecrite par , le 15 Juin 2010 à 16:06 dans la rubrique .
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