Le défi de Sayno (Catch Heroes - Tome 1)
		Fournier, Sapolsky & Lawrence Edition : Jungle 2010, 48 pages ISBN : 978-2874427763 10 €

Alors qu'Angel Tornado et Amok s'affrontent sur un ring, un flash special annonce la disparition de Joe Kerr dont l'hélicoptère se serait perdu en mer. Joe Kerr étant le patron et l'âme de la Catch Heroes Ligue, tous les membres en sont affectés. Mais comme les informations ne sont pour l'instant ni vérifiées ni vraiment complètes, Sayno, le champion de la ligue, dernier vainqueur du tournoi Catchdown et protégé de Joe Kerr, propose de ne pas s'inquiéter plus que ça. À peine a-t-il prononcé ces mots que James Kerr d'un côté et Jesse Kerr de l'autre débarque pour annoncer qu'ils reprenaient les affaires de leur père… mais séparément, ne voulant rien avoir à faire avec l'autre.

Les deux frères vont donc recruter les anciens membres de la Catch Heroes Ligue un à un pour les enroler dans leur équipe. Les équipes devant s'affronter prochainement. Certains catcheurs restent cependant indécis, comme Sayno, puisqu'ils ne veulent pas diviser les forces. Mais les frères Kerr ne laissent le choix à personne : il faut prendre un décision et choisir son camp.

Pas simple pour Sayno qui a beaucoup de souvenirs avec Joe Kerr, qui l'a entrainé pour qu'il devienne le champion qu'il est aujourd'hui.

Les séries sur le catch fleurissent. Et après Sam catch, paru chez Soleil, j'avais un peu peur en  voyant la couverture de ce premier tome de Catch Heroes. La pose très... poseur de Sayno, les couleurs un peu flashy, bref, je ne savais pas trop dans quoi je m'embarquais. Pourtant, au fil des pages, je me suis laissé emporter. L'histoire n'est pas supra originale, avec ce " combat " entre deux équipes, mais c'est bien mené. De plus, les interludes avec des interventions spéciales de Sayno, permettent de couper le récit pour passer à autre chose, et ce d'une manière un peu décalée.

Et puis, il faut bien dire que le dessin de Jack Lawrence aide beaucoup dans la lecture. J'avais beaucoup aimé Darkham Vale et Tigre et Nounours (qu'il n'avait pas fini de dessiner, hélas), là je le retrouve dans un tout autre registre. Mais son dessin est toujours très dynamique, semblant un peu grossier, mais ne l'étant pas une seconde.

Au final, malgré un début un peu laborieux de part un a priori, la lecture de ce premier tome laisse penser que la série pourra finalement être bien sympathique.