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Du sable plein les yeux (Tahya El-Djazaïr - Tome 2) |
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Galandon & A.Dan Edition : Bamboo, Collection : Grand Angle
2010, 48 pages
ISBN : 978-2-350-78932-3
12,90 € |
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Quelque part dans les Aurès, en Algérie, en 1958. Tandis que le lieutenant colonel Mollard traque les fellaghas, Paul Guénot a pu fuir Alger avec Asia, où la jeune femme est devenue une activiste recherchée. Dans les montagnes des Aurès, le couple se cache mais parvient à vivre heureux, grâce notamment à Hocine, leur fils, qui grandit et fait des progrès de jour en jour. Paul a tourné le dos à ses anciens compagnons, qui n'hésitent pas à torturer les algériens pour leur soutirer des informations stratégiques et militaires. L'escalade de la violence a néanmoins lieu, et rend les français de plus en plus nerveux : le moins que l'on puisse dire est que la tension règne. Et la flambée de haine ne va pas s'arrêter là : le petit village où Paul et Asia ont trouvé refuge est attaqué de nuit : tout est brûlé et la population massacrée. Asia n'a pas pu en réchapper, mais elle a tout de même réussi à sauver Hocine, à qui il ne reste donc plus qu'un père anéanti. C'est Amine, le grand-père qui va devoir s'occuper d'Hocine à présent. Le désir de vengeance est trop fort chez Paul : il souhaite être enrôlé dans l'Armée française de nouveau, afin de pourchasser les fellaghas responsables de la mort de tous les proches de son village. Et il n'est pas facile pour Paul de revenir se frotter aux siens après leur avoir préféré une autre vie, en dehors du conflit. Les méthodes peu orthodoxes doivent à présent être de nouveau appliquées pour soutirer toutes sortes d'informations. Mais Paul ne va pas tarder à découvrir d'autres vérités, qui pourraient bien faire de nouveau pencher la balance de l'autre côté… Le premier tome de Tahya El-Djazaïr avait été une excellente surprise, même si les scénarios de Galandon ont toujours tendance à être de grande qualité (et ce n'est pas le récent Shahidas, dessiné par l'italien Frédéric Volante, qui me contredira). Nous avons entre les mains la fin de ce diptyque, qui, je peux d'ores et déjà le dire, ne déçoit pas le moins du monde. D'entrée de jeu, un fort rebondissement intervient, avec la mort d'Asia. Et on retrouve vite ce qui fait le succès des histoires de Galandon : des drames humains, des tranches de vie, photographiées au milieu '’évènements forts de l'Histoire, que cela soit durant la guerre d'Algérie comme ici, durant la seconde guerre mondiale (L'envolée sauvage) ou les évènements de mai 68 (L'enfant maudit). Encore une histoire qui fait mouche, dans la collection Grand angle de chez Bamboo : comme au cinéma, oui : peut-être même un peu mieux !
Ecrite par , le 03 Juin 2010 à 12:06 dans la rubrique .
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