Medieval Lady Death (Tome 1)
		Pulido, Di Amorim & Alves Edition : Milady, Collection : Graphics 2010, 156 pages ISBN : 978-2811202453 14,90 €

Humains et sidhes se font la guerre depuis de très nombreuses années. Tout les oppose mais ils ne semblent pas réussir à rester sagement sur leur territoire en ignorant simplement leurs voisins. Toutefois, le chef des sidhes, Tvarus, tomba amoureux d'une humaine, Marion, une simple villageoise. De leur union naquit Hope. Grandissant comme tous les humains, son côté sidhe se révéla un jour devant témoins. Ni une ni deux, ils décidèrent de tuer la mère et la fille. Seulement, sa haine et son désir de vengeance firent revenir Hope sous la forme de Lady Death, une femme avec de grands pouvoirs, mais trop inexpérimentée pour pouvoir correctement les utiliser.

Formée aux armes par un humain, Wolf, Lady Death va décider de libérer son père des geôles des sidhes. Mais, face à lui, elle découvre qu'il s'est rangé aux côtés de ses geôliers, au point de même blesser Wolf. C'est maintenant la guerre entre Lady Death et… tout le monde.

Lady Death est un personnage que l'on connaît, au moins de nom. Medieval Lady Death est sa dernière forme. Même si la série et le personnage offrent de grands attraits, force est de constater que, pour l'instant, le tout manque de saveur pour véritablement intéresser. Il y a de bonnes idées, mais c'est à la fois très classique et à la fois trop brouillon pour que l'on arrive à se plonger dans le monde proposé. En effet, le début de l'histoire est raconté par un greelum et c'est très décousu. On passe du coq à l'âne sans transition et on se demande quelle histoire on nous raconte.

Même le dessin, qui est très attractif quand même, manque parfois de vie et de mouvement. De plus, il semble que Lady Death souffre d'un défaut physionomique qui l'oblige à avoir le buste de face et les hanches de profil. Beaucoup de cases sont dessinées comme cela. Bref, ce sont de petites choses qui s'ajoutent et nous procurent une lecture qui n'est pas mauvaise, mais qui est moyenne, simplement. Est-ce que la suite rattrape un peu ce début laborieux ? Je l'espère.