Blazer Drive (Tome 1)
		Kishimoto, Seishi Edition : Kurokawa 2010, 189 pages ISBN : 978-2-351-42436-0 6,50 €

Daichi adore la baston, à grand coups de Mystickers. Avec les siens, il peut mettre le feu à ce qu'il veut, ou encore mettre la glace. Mais il en existe des tas d'autres. Mieux ne vaut pas les mettre sur la peau par contre, car les conséquences d'un bras en flamme, par exemple, seraient désastreuses.

Mais revenu chez lui, il se fait agresser par quelqu'un capable de poser des mystickers sur lui-même ! Sans ressource, Daichi croit sa dernière heure arrivée... mais il est sauvé in extremis par son grand frère, avec qui il s'était fâché quelques heures auparavant. Il apprend ainsi, juste avant la disparition de son frère, Ginga, pour on ne sait où, qu'il est un Blazer, et qu'il devra faire très attention car certains en veulent aux mystickers rares, et à lui-même.

Il faut dire que Daichi se montre particulièrement puissant pour un tout nouveau Blazer... mais aussi complètement ignorant des possibilités qu'offrent ces drôles d'autocollants réutilisables, conçus (pour les plus simples) pour des utilisations de tous les jours. Cette invention a en effet permis de diminuer la pollution sur la ville de Tokyo, qui sert de test avant d'être exporté partout dans le monde. Mais qui sait vraiment d'où viennent les mystickers les plus rares, ceux qui ont des pouvoirs bien étranges.

Après Satan 666, Seishi Kishimoto se lance non plus dans des O-Part, mais dans des Mystickers. Il faut avouer que cela n'a rien de très différent, sinon dans l'univers qui les entoure. Les Blazers sont rares, tout comme l'étaient les utilisateurs d'O-part. Ils désirent les plus puissants. Idem. Bref, on ne trouve pas dans Blazer Drive un scénario innovant. Je passe sur l'humour au raz des pâquerettes qui plaira à des élèves de primaire.

Néanmoins, les raisons écologiques sont à souligner, à défaut d'en savoir plus sur les origines. Le personnage de Ginga et sa façon de raisonner aussi.

Donc une introduction qui ne m'a pas convaincue, mais le volume deux étant sorti conjointement, voyons donc s'il relève le niveau.