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Kogaratsu (Kogaratsu – Intégrale – Tome 1) |
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Bosse & Michetz Edition : Dupuis
2010, 200 pages
ISBN : 978-2-8001-4663-8
22 € |
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Kishiji Mitsuru était le jeune frère de Yoshida, seigneur de la province du Hoso-I. jaloux de son frère ainé, il le tua pour prendre sa place. Depuis, il est parfois hanté par des visions et des rêves de son frère. De fait, beaucoup le prennent pour fou, mais personne n'ose rien dire. Il est le seigneur et il ne viendrait à l'esprit de personne de le défier. Surtout qu'un évènement important va avoir lieu. Mitsuru va recevoir Togukawa Ishi, la nièce du shogun. Il ne doit rien lui arriver. C'est pourquoi il a dépêché des hommes pour aller à sa rencontre. Seulement, après une nouvelle vision, il trouve que le nombre de samouraïs envoyés n'est pas suffisant. Il fait donc partir de nouveaux hommes. Le chemin des samouraïs de Mitsuru doit croiser la demeure de Yemitsu, un ancien partisan de Yoshida qui a, semble-t-il, prêté allégeance à Mitsuru pour garder la vie sauve, attitude qui ne trouve pas grâce aux yeux des samouraïs. Pourtant, Yemitsu doit les accueillir et surtout tempéré le caractère impétueux de son disciple, Kogaratsu. J'avoue, je ne connaissais pas du tout cette série. Le premier tome est tout de même paru en 1985 et les aventures de Kogaratsu se poursuivent encore aujourd'hui. Et ce n'est pas parce que les albums ne se succèdent pas avec frénésie que le public n'est pas encore là. La série a d'ailleurs su se faire un peloton de fans qui attendent chaque parution avec impatience. Pour ma part, j'ai trouvé des qualités, mais aussi des défauts. Parlons des qualités tout d'abord. En 1985, date de parution de Le mon au lotus de sang, le premier tome, les connaissances sur le Japon n'étaient pas celles d'aujourd'hui. Et la recherche d'informations n'étaient pas forcément aisée non plus. Pourtant, Bosse et Michetz ont su allé puiser les informations là où ils pouvaient. Alors, oui, il y aura peut-être des incohérences pour les puristes, mais c'est une série précise et documentée que l'on doit saluer. De plus, le dessin est lui aussi précis et détaillé. On prend beaucoup de plaisir à le découvrir. Par contre, il est clair que le format plus petit de l'intégrale ne facilitera pas forcément une lecture aussi poussée que sur un format plus grand. Dans les défauts, je parlerai tout d'abord de la colorisation. Sans forcément vouloir de la couleur informatisée à tout prix, il faut bien dire que les couleurs manquent de contraste. Et c'est bien dommage ! Bon, après, il faut aussi replacer la série dans son époque. De plus, j'ajouterai que les deux premiers tomes recèlent beaucoup trop d'informations. Il n'est pas forcément aisé de rentrer dans les multiples noms, les visages, qui se ressemblent d'ailleurs par moment beaucoup, et donc dans l'histoire. Cela va beaucoup mieux à partir du tome 3, Le printemps écartelé. Est-ce dû au fait que les auteurs ont dû abandonner l'idée de faire courir leur première intrigue longue sur huit tomes pour la ramener sur quatre tomes ? Ou bien au fait qu'il m'a fallu deux tomes plein pour commencer à me faire au style des auteurs ? En tous cas, il est bon de rééditer ce genre de série parce qu'elle montre qu'il existait quand même des séries d'inspiration nippone avant Okko ou Samuraï. Bien sûr, la narration et le dessin ne sont pas les mêmes, mais cela donne aux amateurs de bonnes séries qui jouent dans des catégories différentes, mais avec un paysage identique.
Ecrite par , le 15 Mars 2010 à 20:03 dans la rubrique .
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