Tales of Symphonia (Tome 5)
		Ichimura, Hitoshi Edition : Ki-oon 2010, 175 pages ISBN : 978-2-35592-118-6 7,50 €

Après bien des péripéties, Lloyd et sa bande sont enfin parvenus à entrer dans la tour du destin, vers Welgana. Pronyma, l'une des ange appartenant au Cruxis, ne comprend pas pourquoi son espion sur place, Zelos, n'a pas éliminé Lloyd quand c'était possible. Pendant ce temps, les compagnons doivent combattre une horde d'anges belliqueux, mais ont laissé le cercle magique actif. Lloyd est alors chargé de le traverser pour aller sauver Colette le plus vite possible... avant que Mithos ne mette son plan en exécution.

Adaptation d'un des jeu de la série Tales of en manga, Tales of Symphonia voit ici en ce volume cinq sa conclusion. Adaptée en français par la très bonne petite maison d'édition Ki-Oon, elle s'est vue très vite appréciée par les fans de jeux vidéo, d'autant plus que les graphismes de Hitoshi Ichimura se montrent parfaitement à la hauteur, que ce soit dans les personnages, les décors, ou le rendu des scènes d'action.

Pourtant, à mon niveau de non amateur de jeu, je trouve que le scénario de base était plutôt simple, malgré les retournements de situations fréquents, et n'ai pas été complètement séduit, surtout à cause du caractère profondément naïf du personnage principal, Lloyd. Dommage, parce que la plupart des autres sont en proie à de nombreuses faces cachées qu'il a été intéressant de dévoiler au fur et à mesure du manga.

Néanmoins, Tales of Symphonia se montre une bonne série de fantasy, qui manque juste l'excellence à cause des arguments cités plus haut. Grâce à ses bons résultats au Japon, Ichimura s'est vu accorder un sixième et dernier volume, fait de passages inédits qui s'intercalent dans la série, et dont je vais vous parler dans la prochaine chronique.

Ce dernier fait prouve la bonne qualité générale de la série, et l'indice de confiance donnée au jeune mangaka qui va se voir attribué très vite une autre adaptation de jeu, Breath of Fire IV, dont je vous parlerai très vite aussi. Bravo à lui.