Samouraï Usagi (Tome 4)
		Fukushima, Teppei Edition : Glénat, Collection : Shônen Manga 2010, 189 pages ISBN : 978-2-7234-7126-8 6,50 €

La ville d'Edo est sous le coup de la surprise. Pourquoi donc de très nombreuses personnes sont déguisées en poupées porte-bonheur et déambulent à travers la ville, en groupe, à la suite du samouraï nommé Hironoshin Tamaru. Chacun trouve l'explication le lendemain : sous la honte, le gouvernement a décidé sans avis préalable de supprimer toutes les dettes des Samouraïs envers les prêteurs d'argent, qu'en japonais on nomme Fudasashi. Gosuke qui était endetté jusqu'au cou y voit là une sombre injustice, et s'engage envers son propre usurier, Kashiro, à lui verser l'intégralité de la somme remise... mais aussi de confondre le ronin afin de dévoiler l'entourloupe dont il est l'instigateur, et qui lui a permis de dérober le plus légalement du monde des milliers de ryos.

Avec ce volume, Teppei Fukushima réussit à transcrire le mode de vie ancien du Japon. On y comprend sans peine la différence entre toutes les classes, et les privilèges donnés à celle des guerriers, soit les samouraï, même itinérants. Malgré tout, le mangaka n'oublie pas quelques points d'humour pour tout faire passer en douceur.

Mais déjà, une autre menace plane sur les dojos d'Edo. En effet, un haut fonctionnaire très pointilleux désire châtier les écoles qui ne suivraient pas très exactement le bushido, code des guerriers. Il estime qu'ils doivent être irréprochable pour que la population soit toujours fiers d'eux... entre autre. Et le dojo Usagi, avec toutes ses bizarreries, est dans la liste des écoles qui pourraient potentiellement être très dangereux, tout du moins pour certains.

Voilà qui promet pour la suite. En outre, une amusante petite histoire fleur bleue est contée entre Gosuke et son épouse. Une bonne soupe pour faire monter l'intérêt de cette petite série qui se démarque des sorties actuelles.