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Ristorante paradiso |
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Ono, Natsume Edition : Kana, Collection : Big Kana
2010, 172 pages
ISBN : 978-2-5050-0789-0
8,50 € |
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À Rome, la ville éternelle, une jeune fille recherche un restaurant. Mais pas n'importe quel restaurant : le ristorante casetta dell'orso. Seul soucis, c'est qu'elle n'a pas réservé. Est-il si couru que cela ? Effectivement, toutes les tables sont prises... mais la jeune fille désire attendre le patron, se dévoilant comme la fille d'une de ses connaissances. Étrangement, tous les serveurs sont des quadragénaires, portant des lunettes demi-lune. Mais les réflexions de la jeune fille sont perturbées par l'arrivée du patron et de sa femme... femme dont elle est la fille et que son mari ignore. Soyons tout à fait honnête. Quand j'ai commencé la lecture de Ristorante Paradiso, je m'attendais à quelque chose de super mou, une histoire à l'eau de rose sans grand intérêt, avec des graphismes plutôt mauvais, comme dans l'autre série de Natsume Ono déjà publié en France, Goyô. Et soyons honnête jusqu'au bout. J'avais tort sur une grosse partie de la ligne. Si effectivement, avec ces préjugés, le début m'a ennuyé, la suite des événement s'est avérée bien ficelée, avec des sentiments très vrais, modernes, sur les sentiments d'une jeune femme désireuse de renouer des liens avec sa mère, d'une part, mais surtout sur la personnalité très bien décrite de chacun des employés de la Casetta Dell'Orso. C'est d'ailleurs précisément leurs histoires personnelles qui m'ont fait changer d'avis. Ce n'est pas des histoires de méchanceté ou autre... Dans la vie, parfois on se sépare même sans heurts... même si c'est difficile. Claudio garde toujours son alliance après tant d'années, par exemple. Graphiquement, cela reste du Natsume Ono, mais dans cet univers romain, la douceur des traits a toute son importance. Point n'est besoin ici de la précision nécessaire à un samouraï, au contraire. C'est l'importance des sentiments sur un visage, un geste, qui va compter. Du coup, j'ai passé un très agréable moment parmi ces personnages sympathiques, même s'ils n'en donnent parfois pas l'impression. Et vu que ce one shot s'est vu poursuivre en une série, Gente, dont je vais vous parler tout de suite, j'ai pu poursuivre mon weed-end à Rome avec grand plaisir. Merci à Kana d'avoir publié les deux en même temps.
Ecrite par , le 12 Mars 2010 à 11:03 dans la rubrique .
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