Amanite (Sybil la fée cartable - Tome 2)
		Rodrigue, Dalena & Razzi Edition : Le Lombard 2010, 48 pages ISBN : 978-2-8036-2662-5 9,95 €

Nina est une petite fille pas tout à fait ordinaire : une fée du nom de Sybil a élu domicile dans son cartable, et l'aide dans ses activités quotidiennes : corvées de rangement de chambre, devoirs scolaires et autres… Mais à présent, Nina n'est plus la seule à avoir cette particularité : sa pire ennemie, Lorie, est également la cible de ces créatures enchantées… Pire : Nina fait une grosse bêtise : un jour de contrôle, elle va à l'encontre d'une règle fondamentale, en remerciant Sybil. Cela est strictement défendu, et Sybil, en colère et choquée, disparaît de la vie de Nina…

Cette dernière est pourtant sauvée in-extremis de la noyade, lors d'un cours d'éducation physique : Nina fait ainsi la rencontre de quatre entités mystérieuses, qui s'appellent l'eau, l'air, la terre et le feu. Ces dernières ne doivent pas intervenir, mais apparemment Nina est quelqu'un de très important pour elles : sa mise en danger justifie une intervention… De son côté, Nina ne parvient toujours pas à retrouver Sybil. Au contraire, elle a un devoir à faire en commun avec Lorie, qui vient donc chez Nina avec sa propre fée, maléfique celle-ci… Cette dernière a maintenant le champ libre pour entraîner Nina dans un piège, où une transformation en sirène sera obligatoire pour braver le danger…

Ce second tome de Sybil la fée cartable n'a rien à envier à son prédécesseur : on retrouve un tome agréable, au scénario taillé pour la jeunesse et où on ne s'ennuie pas. Le point fort de la série reste son côté graphique : les dessins des italiens Dalena et Razzi sont précis, et magnifiquement détaillés : un bien joli travail de ce côté-là, rehaussé par les couleurs chatoyantes de Cecilia Giumento.

Côté scénario, Rodrigue nous cache encore bien des choses : si Nina est une personne importante pour les fées et autres créatures issues du folklore français en partie, on ne sait toujours pas pourquoi exactement… Il faudra donc encore patienter, certes, mais avec cette qualité, on en redemande encore et encore !