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La dernière nécropole |
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Kopp, Gabriel Eugène Edition : Griffe d'Encre, Collection : Novella
2009, 97 pages
ISBN : 978-2-917718-15-5
8,50 € |
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Ged, flic de son état dans le quartier du Nouveau-Bronx est réquisitionné par une équipe scientifique dans la ceinture de Kuipler, au fin fond du système solaire. Sur place, le directeur de recherche, Pavel Olgotchine, lui présente les faits : une sorte d'immense salle en forme de beignet géant, entièrement remplie de sortes de lits où se trouve un corps, en vie apparemment, mais endormis, juste gisant, nu, dans cette atmosphère bleutée. Et la salle en contiendrait des millions. Le plus étrange, c'est que si l'on retire un corps de ce lit, il meurt. Et est remplacé par un autre - ou le même ? - très vite. Mais alors pourquoi appeler un flic pour cela me direz-vous ? C'est à cause de l'autre salle. Car pas vraiment juxtaposée à celle-ci, les scientifique ont découvert un passage vers une autre salle, apparemment identique, mais aux propriétés en réalité bien différentes. De quoi rendre son déjeuner en tout cas. Mais ce tore retourné est-il bien le seul ? Après tout, puisque Pavel a prouvé que la lumière courbe ici l'espace et non l'inverse, c'est qu'il se pourrait qu'il y ait encore d'autres passages vers... autre chose... Et cela va-t-il vraiment servir à quelque chose ? Après une première novella, Au nord-nord-ouest d'Eden, Gabriel Eugène Kopp remet ça chez Griffe d'Encre avec ce récit de hard science où les références sont de mise. Heureusement que Ged est là pour simplifier un peu les explications, parce que sinon les dictionnaires et Internet n'auraient peut-être pas suffit. Néanmoins, le récit s'avère passionnant, avec une atmosphère propre à chaque salle (visible aussi par une écriture adéquate), et rêves qui se font, des désillusions aussi, et le retour d'une marotte qu'on avait entraperçue dans la première novella. A contrario de cette dernière pourtant, l'annexe est plus courte, moins drôle à mon sens, et hors contexte. Mais le récit m'a suffisamment captivé pour que je passe cette petite déception. Le fait qu'on apprenne tout sur la longueur, y compris le nom des protagoniste, fait tourner les méninges dans le bon sens, et l'on découvre que rien n'est vraiment acquis, sinon la flamme de découvrir la vérité. Au final, je suis vraiment content d'avoir pu relire du Kopp. Sa plume logique répond parfaitement à mon cerveau torturé, et il en redemande !
Ecrite par , le 10 Février 2010 à 17:02 dans la rubrique .
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