La cité travestie : Sofia savait faire des pièges trop beaux et efficaces pour que Venise les tolère. Et elle a trouvé le moyen d'utiliser à son profit le talent de Giordano.

La fort intéressante préface de Giancarlo de Cataldo présente la nouveauté du genre noir en Italie, et les thèmes qui recoupent les nouvelles présentes dans le recueil.

Neuf nouvelles composent les Déchirures de Sire Cédric. Neuf terrifiants cauchemars, neuf histoires poignantes, envoûtantes, romantiques, démoniaques, neuf récits noirs, gores, malsains et fantastiques. Neuf rêves couchés sur papier... Bienvenue dans l'univers de Sire Cédric.

Toute parution signée Neil Gaiman a toujours des allures d'évènement dans le fandom. Force est d'ailleurs de reconnaître que cette anticipation fiévreuse est généralement justifiée. C'est également le cas avec ce recueil de nouvelles, toutes plus charmantes les unes que les autres, et qui sont de surcroît entrelardées de poèmes, lesquels constituent pour le moins une pause bienvenue, et sont pour certains parfaitement passionnants, témoin Instructions ou Devenir Sylvain, par exemple. L'anthologie a d'ailleurs obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire 2010 et le British Fantasy Award 2007 pour le meilleur recueil de nouvelles.

Ce recueil de nouvelles appelle la question suivante : qu'a voulu raconter l'auteur ? L'intrigue de sa première nouvelle, La femme-ciseaux, est originale, mais hélas, bien mal racontée et ce qui aurait pu devenir une histoire étrange et envoûtante dans le style d'Amélie Nothomb, devient une histoire peu crédible, dont les phrases lourdes et maladroites n'arrangent rien. En voici quelques exemples : "Ses traits fatigués auraient pu les envahir de compassion[...] empiler une nouvelle banalité[...] sans opposer la moindre résistance à la moiteur des lieux".

Dernières nouvelles de la Terre, quelques textes courts pour un aperçu de l’avenir de la race humaine…
Parti de la Terre où il reçoit parfois des communications venant du futur pour aller coloniser d’autres mondes où il finit par se plier aux coutumes locales, au risque d’en oublier ses origines, l’homme espère toujours pouvoir retourner sur la Planète mère et se confronter au « regard des [siens] ».

Le Spleen de Paris ou Petits Poèmes en Prose est un recueil publié en 1869 dans Les Oeuvres Complètes de Baudelaire par Michel Levy, deux ans après la mort de l’auteur.