Astro boy (Tome 5)
		Tezuka, Osamu Edition : Kana, Collection : Sensei 2009, 237 pages ISBN : 978-2-5050-0732-6 12,50 €

Un sultan a créé un robot gigantesque, Pluto, destiné à être le robot le plus fort du monde. Et pour le prouver, il l'envoie affronter les sept robots réputés pour être les plus puissants à l'heure actuelle... dont fait partie Astro. Très vite, le premier d'entre eux est terrassé dans ses montagnes alpines. Puis vient le tour d'Astro, au Japon. Mais si Astro voulait bien combattre, ce n'est pas ce que souhaite le professeur Ochanomizu qui, par sa qualité d'humain, n'a pas à craindre le géant Pluto. Celui-ci décide de remettre ce combat à plus tard et repart vers la prochaine victime...

À son habitude, Osamu Tezuka décrit, dans cet ultime tome de l'anthologie d'Astro Boy, ses valeurs de paix et de la communauté humaine dans son ensemble. En effet, à chaque fois qu'un être a le désir d'être plus puissant que les autres, cela n'entraîne que des malheurs. C'est aussi le cas d'Astro lui-même, à qui le professeur Ochanomizu met en garde contre les dangers de monter sa puissance à un million de chevaux. Tenma quant à lui n'a pas foncièrement les mêmes vision sur l'avenir. On remarquera que chez Tezuka, les rôles de méchants ne sont pas toujours clairement définis. Ainsi Pluto obéit à ses maître comme l'oblige sa programmation, même si lui-même est droit comme le prouve son attitude vis à vis d'Urane.

Garon lui n'est pas humain, ni robot. La menace qu'il apporte est donc bien différente dans son aspect, car il en va de la protection de l'humanité dans son ensemble. Et pourtant, Garon lui-aussi ne fait que suivre sa programmation.

J'en terminerai dans cette chronique par le regret du faible nombre de volumes de cette anthologie. Certes, les aventures d'Astro pourraient sembler répétitives, mais les messages du dieu du manga restent tout à fait d'actualité, preuve en est l'adaptation cinéma d'une nouvelle mouture d'Astro Boy, à sa création. Par son côté si humain, Astro fascine et le jeune public peut facilement s'identifier à lui. Ce n'est pas pour rien que les personnes de mon âge se souviennent encore de la diffusion de l'animé sur une chaîne de télévision française voilà maintes années.