Les chroniques de Spawn - Numéro 28
		Les chroniques de Spawn Edition : Delcourt, Collection : Delcourt Comics 2010, 100 pages ISSN : 1774-5047 5,25 €

Les responsables d'une organisation criminelle, consciente et soucieuse du problème du patient 47, se réunissent pour étudier les possibilités qui s'offrent à eux. Alors qu'un homme de main, Gilbert Sanchez arrive pour leur expliquer où en est la situation, ses manières ne semblent pas plaire au chef, qui le fait exécuter froidement devant les yeux de tous. Cela pourra peut-être rappeler à tout le monde qui dirige et ce qu'il en coûte de ne pas lui apporter les réponses qu'il attend, notamment sur qui a fait sauter ses immeubles.

De son côté, Jim recherche toujours des informations, mais il ne semble tomber que sur des personnes peu désireuses de lui en donner, voire même motivées pour lui mettre des bâtons dans les roues. Tant pis pour elles !

Et on poursuit cette nouvelle plongée dans l'univers de Spawn. Les choses se mettent toujours tranquillement en place. Nous n'avons pas pour l'instant la vision globale d'où est-ce que les auteurs veulent nous emmener, mais on se laisse prendre au jeu. C'est While Portacio qui revient au dessin, et je trouve que son style colle bien à cette nouvelle ambiance. Faut juste le temps de s'habituer aux multiples changements qui opèrent trop souvent, c'est tout.

Je passe sur la suite du Livre des Morts, que je trouve toujours aussi inutile. Par contre, en cadeau, vous aurez le droit à un calendrier 2010, avec des images de Spawn, The Haunt, mais aussi Walking Dead (Robert Kirkman fait partie de la famille maintenant, non ?).

Après, c'est Image United que l'on va découvrir. Les grands noms d'Image Comics se retrouvent au dessin pour illustrer une histoire de… Robert Kirkman ! Encore lui. Bon, il va nous falloir plus que ces quelques pages pour nous appâter, parce que pour l'instant, ça vole pas bien loin et nous fait pas encore frétiller. On verra bien pour la suite.

Et puis, la suite tant attendue de The Haunt. Là encore, ç se met en place doucement. Il va nous falloir encore quelques numéros pour plonger dans ce nouveau monde, mais on sent qu'il y a quelque chose sous le pied qui nous titille et nous dit que ça risque d'être vraiment sympa.

Bref, de quoi passer de bons moments en compagnie de ces monstres tous plus ou moins torturés.