Liste des ouvrages - Participer   Liens

Recherche  

Coups de coeur  

Tous les coups de coeur


Session  
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Kikekoi  
L'équipe
Contact

Ailleurs  
Manifestation le 3 mars 2020 contre la réforme des retraites et le 49.3 (solidaires08)
Manifestion jeudi 6 février contre la réforme des retraites (solidaires08)
Manifestation contre la réforme des retraites mercredi 29 janvier 2020 (solidaires08)
Les prochaines manifestations contre la réforme des retraites à Charleville (solidaires08)
Pour l’amélioration des pensions ! Pour le maintien des régimes existants et de nos droits ! Toutes et tous mobilisé-es et déterminé-es pour le retrait du projet de réforme de notre système de retraite ! En GRÈVE ce mardi 17 décembre ! (solidaires08)



 

La Coda (Traquemort - Tome 8)

 
  Green, Simon R.
Edition : L'Atalante, Collection : La dentelle du cygne 2009, 442 pages ISBN : 978-2-84172-473-4 21
 

La situation semble un tantinet précaire à l'aube de ce huitième tome. Owen Traquemort est dans les choux, plongé dans un coma profond après avoir découvert que la Terreur n'était autre que Hazel d'Ark. Les autres membres de la troupe ne sont pas plus vaillants, submergés par une panique sans nom après être revenus du Labyrinthe de la Folie. En effet, la menace approche sans que rien ne puisse être fait pour l'arrêter et ils en sont encore à s'interroger sur les conséquences de leur passage dans le Labyrinthe. Chacun d'entre eux se demande, comme Owen en son temps, jusqu'où vont se poursuivre les modifications et s'ils vont pouvoir conserver leur nature humaine C'est donc dans un chaos et une incertitude extrêmement prononcés que débute le dernier volet de la saga consacrée au clan Traquemort.

C'est non sans une certaine joie que le lecteur voit arrivée la conclusion de ce récit qui a connu des hauts et des bas. D'ailleurs, aussi étrange que cela puisse paraître (encore que !) c'est en se tournant généreusement sur le passé que tout cela va se terminer. Les références à Lionnepierre pleuvent de tous côtés ainsi que celles rappelant les vieilles actions controversées dont Silence s'est rendu coupable au nom de son impératrice. On voit également reparaître d'anciens personnages tel que Cadavre au moment les plus critiques. L'auteur prend aussi un malin plaisir à remettre en mémoire, à titre informatif, la première identité de Diane Vertu, à savoir Jenny Psycho. Cette répétition noyée au milieu de tant d'autres est beaucoup moins amusante du point de vue du lecteur qui finit par trouver lassante la tendance que semble posséder Green à réitérer au moins deux fois tout ce qu'il veut bien écrire. On dirait qu'il souffre d'un trouble obsessionnel compulsif.

Á l'instar des autres volumes, il y a plusieurs pôles d'intérêts développés ici. Celui se passant dans les taudis et ramenant le roi Douglas sur le devant de la scène. On a droit aux ruminations de l'empereur Finn qui voit se déliter la situation autour de lui mais qui n'est pas prêt à abandonner son statut et son pouvoir. Il s'accroche donc à son trône comme un crampon et paraît prêt à envisager le pire pour ne céder sa place à personne. Un autre versant de l'action présente Louis à bord d'un vaisseau en compagnie de Jésamine Florale, de Rose et de Brett qui assume toujours son rôle de poil à gratter.  Enfin il existe un focus entièrement dédié à Owen et à sa mission, bien qu'il faille attendre très longtemps pour voir arriver la conclusion de cette partie du récit.

Tout ce qui caractérisait cette saga jusque là et qui a déjà été mis en lumière à maintes reprises reste exact pour ce volume. C'est essentiellement le cas concernant la qualité narrative, qui avait fait défaut aux tomes quatre et cinq et qui a miraculeusement était retrouvée en cours de route. Autant dire que les avantages et les défauts inhérents à l'écriture de Green n'ont pas disparu sur un coup de baguette magique. Il faut quand même mettre au crédit de l'auteur les révélations intéressantes qu'il fait sur l'origine du Labyrinthe notamment et saluer le sort qu'il réserve à Brett et Rose car il est quelque peu inattendu.

De même il serait hypocrite de ne pas souligner le talent que possède Green en terme de création de personnages. Il parvient à faire naître des personnalités différentes tout en faisant en sorte que le lecteur apprécie les nuances et la profondeur qu'il leur apporte. Même l'ignominie de Finn devient passionnante puisqu'on se pique au jeu d'essayer de deviner le prochain méfait qu'il va commettre.

De toute évidence, on peut déplorer que tout se résolve dans les dernières pages en une sorte d'accélération et de convergence. La fin paraît succincte et rapide par rapport aux nombreuses inventions qui jalonnent les différents romans, impression assez courante quand une longue saga atteint son terme. Reste l'agréable sensation d'avoir recouvré le plaisir de lire, d'être face à un tome intéressant et une conclusion convenue mais satisfaisante.

Ecrite par Sig, le 09 Janvier 2010 à 12:01 dans la rubrique Roman Sf .
Commenter cette chronique







© 2001-2011 - Les Chroniques de l'Imaginaire. Tous droits réservés.
Biz : moteur Niutopia, WongLi : code, Arsenik_ : adaptation skin
Design © 2003 yassineb