Kirihoshi (Tome 1)
		Nakashima, Yuuki Edition : Glénat, Collection : Shônen 2009, 214 pages ISBN : 978-2-7234-6633-2 6,50 €

Dans un lointain passé, l'humanité était terrorisée par les démons, plus intelligents et plus puissants. Mais un chasseur de démons, que l'on nomme les Kiri Hoshi sont apparus. Et Rintaro rêve d'en être un accompli et de terrasser le chef des démons. Mais voilà, ce n'est qu'un rêve encore lointain, car il n'est encore qu'un simple enfant qui étudie au village caché d'Ikoma. D'ailleurs, son maître l'appelle, sans doute pour une autre leçon assommante. Mais en fait pas vraiment, cette fois le vieux maître lui apprend, ainsi qu'à sa soeur Mikoto, que pour tuer définitivement les démons, il faut détruire leur ghost avec une épée spéciale nommée Shinrei Mahaken.

Mais Rintaro est fort impatient, et ce n'est pas parce qu'il a dix ans qu'il doit être recalé aux bases... alors il vole l'épée sacrée et essaye de s'exercer avec un peu plus loin. Justement, il rencontre une grenouille possédée par un démon, alors c'est l'occasion rêvée de prouver sa véritable valeur ! Evidemment, rien ne se passe véritablement comme prévu, et les conséquences peuvent s'avérer désastreuses.

Bien des années plus tard, Rintaro est devenu un jeune homme bien formé, et il va parcourir le pays pour chasser les démons, et découvrir les sept épées.

Je m'attendais en lisant le début à un énième enfant qui découvrait ses pouvoirs petit à petit (ce qui fait par exemple fortement penser à La quête de Daï ou encore Tôyuki), mais le temps évolue pour laisser la place à quelqu'un qui est déjà aguerri. Tant mieux, le scénario promet donc d'être plus intéressant puisqu'il offre plus de possibilités. Ainsi, la suite de ce premier (et assez long) volume présente le chasseur de démon en proie à plusieurs situations où il devra apprendre à se faire accepter par une population locale apeurée par ce qui l'entoure, et à des démons de plus en plus puissants. L'avantage, c'est que tout n'est pas uniquement du combat, deuxième bon indicateur pour la suite.

Rajoutons le fait que le graphisme n'est peut-être pas entièrement maîtrisé, mais reste de bonne facture (le design des décors me fait un peu penser à Naruto). Cela donne un nouveau shônen qui pourrait devenir intéressant, tout du moins si on lui laisse le temps d'évoluer. Bref, attendons le deuxième tome pour en avoir le cœur net.