Le journal d'Ambre
		Di Giorgio & Mormile Edition : Soleil 2009, 48 pages ISBN : 978-2-302-00562-4 12,90 €

Sur cette côte italienne, les jeunes ont de quoi s'amuser. Et Alicia et Ambre, deux soeurs, ne font pas exception à la règle. Cet après-midi là, ce sera baignade avec des copains dans une petite crique. Alors que la délurée Alicia prend plaisir à profiter des mâles présents, qui se mettent parfois dans des positions pour le moins inconfortables pour la satisfaire, Ambre, elle, est plus en retrait. Au moment de partir, Alicia jette son mec, Alessandro, qui doit maintenant rentrer à pieds. Peu importe, elle peut remplacer Alessandra en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. C'est d'ailleurs chose faite pendant la soirée qu'Alicia organise dans leur grande propriété, ce qui n'est pas du goût de leur grand-mère, censée les surveiller pendant l'absence de leurs parents, et pas non plus de celui d'Ambre, qui essaye d'étudier. Mais elle va vite penser à autre chose quand un beau blond vient lui rapporter son portefeuille oublié sur la plage.

Ambre croit qu'elle a trouvé un type intéressant et surtout pour elle quand elle va le surprendre, le lendemain, en pleine lubricité avec sa soeur sur la table de la cuisine. Ambre a vraiment la haine. Seulement cette haine risque de lui valoir toutes les attentions de la police. Sa soeur est en effet retrouvée assassinée le lendemain au bord de la piscine, en compagnie de son nouveau petit copain jetable. Qui a bien pu tuer Alicia ? Est-ce Ambre par jalousie ?

La lecture de cette histoire est très appréciable, même si certains points nous dérangent. En effet, Ambre ne semble pas très affectée par le meurtre de sa soeur, du moins pas autant qu'on pourrait le penser. Draguer le jeune inspecteur semble être plus important pour elle. On oscille donc constamment entre de nouvelles découvertes qui relancent un peu les sentiments, et la page d'après, on est revenu à des considérations beaucoup plus légères. Cela ne semble pas très crédible. C'est la chose qui m'a le plus dérangé dans la lecture. Et aussi de me demander pourquoi l'histoire a ce titre puisque le seul journal que l'on côtoie est celui d'Alicia ! Un détail, j'en conviens.

On en ressort avec une impression d'avoir passé un bon moment, mais sans plus. Tout est bien fait, professionnel, mais ne marquera pas les esprits plus que le temps de la lecture, je pense. Ce qui est déjà une bonne chose, c'est certain.