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Le dresseur d'insectes |
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Thorarinsson, Arni Edition : Points, Collection : Policier
2009, 443 pages
ISBN : 978-2-7578-1547-2
7,80 € |
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Envoyé comme attaché de presse dans le Nord de l'Islande, Einar est pressé par ses supérieurs, restés dans la capitale, de faire parvenir régulièrement un papier qui puisse booster les ventes. Or à part la grande fête annuelle des commerçants, où les beuveries, les bagarres de bar et les agressions sexuelles sont de mise, il ne se passe pas grand chose à Akureyri. Jusqu'au moment où le corps d'une jeune femme est retrouvé dans une maison depuis bien longtemps abandonnée, voire hantée selon les dires de certains. Y aurait-il un scoop à la clé ? Quelle est la crédibilité de l'étranger informateur de notre journaliste qui se trouve être une médium alcoolique et sans abri ? En contradiction avec ce que présage la quatrième de couverture, le récit est ennuyeux. Le lecteur passe de longs moments à suivre un journaliste en attente d'un scoop ou seulement de la maigre information qui lui permettrait d'écrire un article convenable. De nombreuses pages sont utilisées à décrire la fête annuelle de la ville, décor du roman, et à suivre les déboires d'un jeune couple d'adolescents. On n'y apprend rien. Quand arrive enfin le crime, nous sommes déjà autour des quatre-vingt pages au minimum puisque nous ne sommes pas encore dans le centre de l'action. Un peu d'animation, espère-t-on. Pas la moindre, le journaliste oscille entre le et la médium, source de ces principales informations, sans avoir d'indices précis et utiles. L'enquête patauge mais dur de chez dur... Pour pallier au manque d'informations, Einar décide de se fondre dans le décor et d'aller là où la victime a été vu la dernière fois. C'est dans un centre de désintoxication que le héros commence sa mission d'infiltration. Un peu de neuf, alors ? Le lecteur se retrouve, malgré lui, envahi par un discours contre l'alcoolisme. Une vrai campagne est menée expliquant les déboires des alcooliques et leurs espoirs quant à leurs guérisons. L'enquête évolue quelque peu, le mystère s'épaissit avec un deuxième meurtre. Mais le lecteur est déjà perdu, lassé par une lenteur et un éloignement du sujet principal. Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas comprise : pourquoi ce titre Le dresseur d'insectes ? Pourquoi être aussi éloigné d'un sujet qui aurait pu être passionnant ? Pourquoi faire intervenir autant d'acteurs en leur donnant un rôle minimaliste ? Je m'entendais à passer un bon moment à la découverte de l'univers d'Arni Thorarinsson. Et j'ai été déçue, je n'ai pas été embarqué dans son aventure.
Ecrite par , le 09 Novembre 2009 à 12:11 dans la rubrique .
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