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Les larmes d'opium (Tome 1) |
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Dal Pra' & Caracuzzo Edition : Delcourt, Collection : Machination
2009, 56 pages
ISBN : 978-2-7560-1888-1
13,95 € |
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Martin Penn est un lieutenant de police pas tout à fait comme les autres... Il fréquente régulièrement un établissement neurologique : c'est quelqu'un qui s'est retiré dans un mutisme profond, à la suite d'une forte émotion qui lui vaut encore aujourd'hui de violents cauchemars. Ainsi, c'est quelquu'n qui intéresse fortement le directeur de l'établissement, pour des raisons connues de lui seul : peut-être un cas intéressant pour la science, allez savoir... A la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, à présent, nous faisons la connaissance d'un asiatique nommé Khun Yu. Ce dernier est trafiquant d'opium, et il entend mener ses hommes de main de maître : ainsi, il n'hésite pas à décapiter d'éventuels voleurs d'opium, histoire de montrer l'exemple. Et il se trouve que justement, la mémoire et les souvenirs remontent peu à peu dans la mémoire de Martin Penn : le policier enquêtait justement sur des trafics d'opium, et il a réussi à démanteler un important réseau mais à quel prix ? Enfin, Martin parvient à se souvenir, et à parler à une jolie jeune psychiatre de son établissement, laquelle enregistre évidemment toute la conversation, selon les ordres d'un directeur décidément un rien trop étrangement intéressé... Les trafiquants ont fait payer un lourd tribu à Martin, en décapitant froidement à la fois son épouse et son fils unique. Désormais, l'heure de la vengeance a sonné, et elle passe par un vol pour l'Asie. Les larmes dopium fait partie des séries qui ont débuté chez Robert Laffont et dont le premier tome a été réédité chez Delcourt, avant la poursuite de la série chez ce même éditeur. Ce n'est pas la première série du scénariste italien Dal Pra dans ce cas, puisque Le manuscrit interdit avait déjà eu le même sort. Ici, exit les problèmes entre chinois, tibétains, et théories sur le Christ ayant vécu au Tibet : on retombe dans un univers beaucoup plus classique, sous le coup de crayon d'un autre compatriote italien en la personne de Giancarlo Caracuzzo. Ce dernier fait montre d'une certaine élégance dans le trait, détaillé, clair et parfaitement lisible, même si la qualité générale reste tout de même en dessous de ce qui nous était donné de voir dans Le manuscrit interdit. La faute sans doute à des couleurs un brin trop criardes, ne convenant pas vraiment à la noirceur du scénario développé par Dal Pra. Ce dernier bénéficie tout de même d'un bon rythme et d'un découpage clair et lisible dans les enchaînements de situation. Des questions restent bien évidemment posées quant aux relations certaines entre le directeur du centre psychiatrique et Khun Yu : liens qui nous seront sans doute dévoilés dans un laps de temps assez court, le tome suivant étant sur les rails dès le mois prochain. En définitive, une BD intéressante mais perfectible : le tome suivant permettra bien vite de voir si les quelques défauts relevés ici seront gommés'
Ecrite par , le 05 Novembre 2009 à 12:11 dans la rubrique .
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