Blood+ Yakoujoshi
		Kisaragi, Hirotaka Edition : Glénat, Collection : Seinen Manga 2009, 170 pages ISBN : 978-2-7234-6406-2 6,50 €

Une série de meurtre affole les habitants de Hong-Kong. Ce n'est bien sûr pas parce qu'ils ne sont pas habitués à ces déboires, dans une aussi grande cité, ça se saurait, mais bien parce que la façon dont les corps ont été retrouvés font froid dans le dos. Les victimes étaient desséchées, vidées de leur sang... Certains informateurs de la police pensent qu'il pourrait s'agir de vampires ! Mais loin de là l'idée de croire ces rumeurs pour l'inspecteur Lin. Et ce, malgré l'histoire qui est arrivée à son frère pendant la guerre dans le Golfe. Mais ce qui le perturbe, c'est qu'un violoncelliste dans la ville ressemble étrangement à l'homme qui était sur la photo qu'a envoyé son frère avant de mourir.

Après la série originale de Blood+, après Blood+ A qui retrace les origines de Sayaet ses premières missions, voici Blood+ Yakoujoshi. Ce one-shot fait le lien entre les deux séries précédemment citées. L'action se déroule en 1993, alors que Saya n'est plus, dormant quelque part, à la garde des boucliers rouges. Par contre, Hagi erre un peu comme une âme en peine et n'a pas connaissance de l'endroit où est son maître, ni qu'elle est sur le point de se réveiller. Voilà pour le contexte. Mais alors quel lien va-t-il se former avec ce policier d'origine vietnamienne, Saï, qui se fait à présent appeler Tony, et ce chevalier parmi les vampires ? C'est ce que raconte le scénario, parfois tiré à quatre épingles. Il faut dire aussi que les scènes font parfois penser à du yaoï !

Néanmoins cette idée de revenir à des yeux extérieurs est bonne, et ramène aux premières pages de Blood+, avec l'horreur que ressent un humain face à cette menace inconnue, mais qui fait toujours trembler notre inconscient. En tout cas, les fans de la série se doivent de le lire, justement pour faire ce lien. Quant aux autres, à moins d'aimer les histoires ambigües, préférer Blood+ l'originale.