Eternalis
		Khoury, Raymond Edition : Pocket 2009, 567 pages ISBN : 978-2266193399 8,10 €

Liban, 2006, juste après la fin de la dernière guerre, Evelyn Bishop, une vieille archéologue américaine reçoit la visite dune ancienne connaissance irakienne, un marchand d'antiquités très troublé et craignant pour sa vie. Il souhaite lui vendre illégalement un stock d'objets anciens. La présence d'un livre couvert d'un Ouroboros attise la curiosité d'Evelyn qui accepte un rendez-vous avec le marchand à Beyrouth. Le soir de la rencontre, Evelyn se fait enlever sous les yeux de sa fille, Mia...

Trois ans auparavant, les troupes US avaient découvert dans la cave d'un étrange chercheur, le « Hakim », un laboratoire ultramoderne, des restes de nombreux cobayes humains et ce même Ouroboros dessiné avec du sang sur le mur dune cellule. Un agent de la CIA, Jim Corben est chargé de mener l'enquête et de découvrir qui est ce Hakim et ce qu'il se cache derrière ces monstrueuses expériences. En poste au Liban, il fait le lien entre le vieux grimoire proposé par le marchand et le laboratoire de Bagdad. Il se met donc à la recherche de la mère de Mia en compagnie de cette dernière.

Pour ce roman, Raymond Khoury, à qui l'on doit aussi le Dernier templier, nous offre un voyage dans le temps et à travers le Proche-Orient. Il nous introduit auprès des membres dune société secrète  qui a pour but de protéger un secret qui pourrait modifier les fondements de la civilisation actuelle jusqu'à ses racines les plus anciennes. Ainsi qu'auprès des concurrents, qui désirent à tous prix obtenir ce secret qu'ils, avec l'enlèvement d'Evelyn n'ont jamais été aussi proches de le détenir.

Ces éléments, le style d'écriture simple et fluide et le dépaysement ont fait d'Eternalis un best-seller aux USA et en Grande-Bretagne, il en sera sans doute pareil en Francophonie. Cependant, je trouve que ce récit manque de précision, de suspense et parfois de cohérence. De plus, comme pour la plupart des livres (surtout américains) du même genre, la fin est décevante bien que cela aurait pu être pire.

Dans mon cas, Eternalis a été vite lu et sera vite oublié...