|
Recherche |
|
|
Coups de coeur
|
|
|
Session |
|
|
Kikekoi |
|
|
Ailleurs |
|
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
|
|
|
  |
Septembre 1914, la Marne (Les Sentinelles - Tome 2) |
  |
|
  |
Dorison & Breccia Edition : Delcourt
2009, 64 pages
ISBN : 978-2-7560-1881-2
14,95 € |
  |
Le capitaine Clermont pilote son avion afin de savoir où se trouvent les troupes allemandes. En compagnie de Paluche, il survole et s'étonne : là où une armée devrait s'étendre dans les plaines, il n'y a personne. Aussi, il se doit de transmettre l'information au plus tôt à ses supérieurs. Mais, personne est un bien grand mot. Quelques allemands au sol qui ne pouvaient être vus depuis les airs abattent l'avion. Il va donc falloir récupérer les clichés pris par Paluche pour que l'état major puisse prendre la décision d'attaquer par cette brèche. Et c'est exactement une mission un rien suicidaire faite pour Taillefer, anciennement Gabriel Féraud, et Djibouti. Cela relancera le projet Sentinelles, si la mission est un succès. Seulement Taillefer a toujours sa tête, ses opinions et sa tête de cochon. Il ne compte pas se laisser manipuler aussi aisément sur cette mission. Il sait qu'il n'a plus rien à perdre, sa famille le croyant mort, mais ce n'est pas pour cela qu'il compte faire les choses n'importe comment. Et il va devoir déjà motiver des soldats tout justes revenus du front et qui auraient dû avoir un peu de répit avant d'y retourner. Une fois apprécié le premier tome, on sait que l'on va prendre énormément de plaisir à la lecture de ce deuxième tome de Les sentinelles. De plus, l'action est beaucoup plus présente dans ce tome, qui est la première mission de Taillefer. Ce qui fait qu'il passe plus vite. Mais les explications du début étaient nécessaires pour poser l'ambiance, le climat, les personnages, le contexte... Côté dessin et scénario, c'est toujours du tout bon. Les personnages évoluent, devenant moins manichéens, et on ne peut que l'apprécier. Mais cela ne se fait pas en deux pages. Il faut toujours un peu de temps, tel est le rythme de la série. Il est à noter que pour la première édition, un fac-similé de journal est fourni, avec des photos d'époque sur lesquelles on retrouve Taillefer en personne. C'est non seulement très sympa, mais aussi bien fait. Très bonne lecture.
Ecrite par , le 26 Juillet 2009 à 11:07 dans la rubrique .
|