Genshiken, Club d'étude de la culture visuelle moderne (Tome 9)
		Shimoku, Kio Edition : Kurokawa 2009, 193 pages ISBN : 978-2-351-42354-7 6,90 €

Les amies américaines d'Ohno sont revenues ! Et directement, Suzie aborde Ogiué avec une seule idée en tête : lire ses nouveaux fanzines. Mais elle est déçue d'apprendre que la jeune dessinatrice n'a pas été retenue pour le Comifest d'hiver cette année. Heureusement, elle a toujours d'autres contributions plus anciennes à proposer. La mauvaise nouvelle pour Ogiué, c'est qu'elle doit vivre avec Suzie chez elle quelques jours, et que franchement, Suzie, elle est complètement chelou !

Cette fois on y est.. c'est le dernier volume de Genshiken. Les troisièmes années quittent l'université, les secondes années transmettent le fardeau quand ils sont responsables de clubs... Quel avenir alors pour chacun des membres ? Bien entendu, c'est principalement celui d'Ogiué et de Sasahara dont il va être question. Elle veut tout faire pour devenir une mangaka pro... et justement aider les auteurs, c'est le travail de son petit-ami. Mais arriveront-ils à travailler efficacement ensemble sans que leurs relations n'en pâtissent ?

Même si ces quelques derniers albums avaient vu le rythme baisser, Genshiken aura su changer ma vision de la culture visuelle moderne japonaise. Entre la folie des la passion, et la bienséance légendaire des Japonais. En Europe ou en Amérique, ces jeunes gens ne seraient pas pris pour des jeunes bizarres, car chez nous, afficher ses sentiments est une habitude de société. Par contre, c'est complètement différent au Japon, pays où les usages sont à respecter à la lettre. D'ailleurs, lire la recherche de travail de Madarame ou Sasahara est assez parlant.

Parmi les choses à ne pas manquer dans ce volume émouvant, un très long passage sans aucune paroles, et un très bon résumé made in Ota'Club de toutes les références liées à des manga, jeux vidéos ou anime dans les neuf volumes du Genshiken. De quoi retrouver rapidement vos passages préférés.

Peut-être un jour aurons-nous un autre manga aussi atypique. Et ce jour là, je serai dans les premiers à le lire, pour sûr.