La guerre des jumeaux (Légendes de DragonLance - Tome 2)
		Weis, Margaret & Hickman, Tracy Edition : Milady, Collection : DragonLance 2009, 402 pages ISBN : 978-2811200879 21,50 €

Raistlin Majere et la Révérée Prêtresse de Paladine Crysania ont échappé de peu au Cataclysme qui détruisit la ville d'Istar et plongea Krynn dans un âge sombre. Ils ont voyagé dans le temps, Raistlin ayant obtenu tout ce qu'il désirait de cette époque. Ils sont arrivés une centaine d'année après le Cataclysme, à Palanthas, dans la tour de haute Sorcellerie, que Raistlin investira deux siècles plus tard. Mais ils ne sont pas revenus seuls ; Caramon Majere a lui aussi été projeté dans le temps alors qu'il avait la ferme intention de tuer son frère jumeau.

Mais Crysania a protégé Raistlin avec ses pouvoirs divins et Caramon est maintenant aveugle. Et comme Raistlin est très faible après la dépense d'énergie consentie pour voyager dans le temps, les trois risquent de devoir affronter les gardiens de la tour, créatures de mort et de souffrance. Seulement, Raistlin n'a pas bravé autant de dangers pour s'avouer vaincu si prêt du but.

Mais une nouvelle surprise l'attend encore dans la tour

Certaines périodes de Krynn étaient mentionnées dans la séquence fondatrice du mythe. Il y avait bien entendu le Cataclysme que déclenchèrent les dieux pour punir la vanité des hommes. Mais il y avait aussi la Guerre des Nains. C'est dans cette partie de l'histoire que nous allons nous inviter ici. Les relations entre les personnages sont un point clef de cette trilogie, puisque Caramon est toujours balancé entre l'amour qu'il a pour son frère et ce que sa raison lui dicte, à savoir que son frère n'est capable que de mauvaises choses. Il y a aussi cet amour incompréhensible que voue Crysania à Raistlin. Mais bon, les voies du coeur sont impénétrables.

Même si je n'en ai pas parlé plus haut, on va quand même retrouvé un peu Tass. Ce dernier est moins présent dans ce tome, mais cela s'explique, mais ce n'est pas pour cela qu'il aura un rôle mineur à jouer.

En tous cas, cette séquence, sombre à souhait, est toujours aussi prenante.