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Nausicaä de la vallée du vent (Tome 1) |
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Miyazaki, Hayao Edition : Glénat, Collection : Seinen Manga
2009, 220 pages
ISBN : 978-2-7234-6542-7
10,55 € |
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Au milieu de la mer de la décomposition, une jeune femme découvre les traces encore fraîches d'un Omu, un de ces insectes géants, rois de la forêt. Et par chance, elle découvre une de ses mues, gigantesque carapace avec laquelle le peuple de sa vallée créera maints objets indispensables. Pourtant, l'Omu n'est pas très loin, et Nausicaä entend dans sa tête une étrange voix parlant de tuer... quant elle reprend ses esprits, c'est pour entendre des coups de feu d'un tir de signalisation... au loin, elle voit l'Omu en train d'attaquer un être humain ! Après une sauvetage délicat, Nausicaä revient dans la vallée des vents avec celui qu'elle a sauvé, et qui n'est autre qu'un vieil ami de la famille, Yupa. Cet ermite rapporte à cette vallée plutôt isolée des produits fabriqués ailleurs, mais aussi pas mal d'histoires sur ses voyages et découvertes. Mais là, c'est bientôt la guerre entre l'empire Tolmèque et les fiefs de Dork. La vallée du vent étant une ancienne alliée, elle se doit d'y participer à bord du fameux Gunship ! Est-il seulement nécessaire de présenter Hayao Miyazaki ? Ce créateur de films d'animation de génie qui a créé, entre autres, avec l'aide de ses apprentis du Studio Ghibli des chefs-d'oeuvres comme Mon voisin Totoro, Porco Rosso, Princesse Monomoké, Le voyage de Chihiro ou encore Le château ambulant. Tous ces films d'animation ont la particularité d'être créés avec des dessins entièrement manuels, et les scénarios sont toujours plein de poésie, et d'un immense respect pour la nature et les esprits qui la guide. Nausicaä de la vallée du vent est antérieur à ces grands films. En effet, Miyazaki l'a d'abord dessiné en 1983 (avant de l'adapter en version animée un an plus tard). Pourtant Miyazaki ne décide pas de continuer à dessiner des mangas, s'estimant pas assez bon dessinateur pour cela. Il faut avouer que le style graphique de Nausicaä est bien différent des autres mangas, une sorte de mélange entre les traits courbes d'une bd occidentale et de ceux plus caricaturaux des mangaka. Après, tout dépend des goûts de chacun. Pour ma part, je n'ai pas du tout été gêné par ces traits. Niveau scénario, là on est gâtés. L'univers de ce manga parle d'une monde post-apocalyptique, où le métal n'est plus. Nous sommes à l'âge de la céramique. Et au milieu du monde connu se trouve une forêt gigantesque, mais qui comporte que des essences d'arbres bien différents des autres, et qui fabriquent des spores capable de tout transformer en pourriture en à peine cinq minutes. Végétation comme les poumons d'un être humain. Raison pour laquelle qui s'y déplace doit impérativement porter un masque respirateur. À cela, rajoutez un empire arrogant, un peuple fier, un autre trahi et massacré, un objet étrange et des machinations diverses. Faut-il vraiment ajouter que j'ai énormément apprécié de premier volume, surtout avec cette nouvelle édition en grand format qui contient, en première page, une double page d'une aquarelle signée de la main même de Hayao Miyazaki... et de l'autre côté, une carte des lieux en couleur elle aussi. Que du bonheur !
Ecrite par , le 20 Juillet 2009 à 11:07 dans la rubrique .
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