De la ciguë pour les Vêpres (Soeur Fidelma - Tome 9)
		Tremayne, Peter Edition : 10/18 2009, 464 pages ISBN : 978-2-264-04450-1 8,90 €

De la ciguë pour les Vêpres : Sillàn de Kilmantan, hôte de l'abbaye de Kildare, y est empoisonné à la ciguë. Fidelma, chargée de l'enquête, ressentira avec acuité le conflit entre la loi et la justice.

L'épée du haut roi : Après la mort par peste des précédents hauts rois, Sechnasach a été désigné, mais l'épée symbole de son pouvoir a disparu.
Meurtre au repos : la jeune Barrdub étant trouvée morte à côté de lui, frère Fergal est accusé du meurtre.
Un meurtre miraculeux : il est des morts qu'il vaut mieux laisser un paix, ainsi du reliquaire de Palladium, que l'abbesse Cuimne s'entêtait à chercher avant son accident fatal.
Un cantique pour Wulfstan : quand le prince saxon Wulfstan est assassiné, il apparaît que son arrogance lui avait suscité tant d'ennemis qu'il n'y a que trop de suspects. Un histoire réussie de meurtre en chambre close.
Une sinistre abbaye : Porteuse d'un message pour le supérieur d'une abbaye isolée, Fidelma le trouve mort, cependant que de jeunes morts portent des traces de flagellations.
Le calice empoisonné : Un pélerin gaulois à Rome s'effondre empoisonné par le vin de messe. Classique whodunnit avec Fidelma dans le rôle du détective.
Halo terni : Qui a tué frère Moenach, ce parangon de toutes les perfections chrétiennes ?
Un cheval mort de honte : Qui a tué le cheval champion du roi, Aonbharr, et son cavalier ? Si tout pointe vers un suspect évident, cette solution ne satisfait pas Fidelma.
Sous la tente d'Holopherne : Quand sa meilleure amie supplie Fidelma d'accourir, celle-ci ne peut qu'obtempérer, et, à son arrivée, elle la trouve accusée de meurtre.
Un cri est monté du sépulcre : De garde dans le cimetière des hauts rois une nuit de Samain, Tressach croit mourir de peur en entendant une voix appeler de l'intérieur d'un tombeau.
Invitation à un empoisonnement : Drôle d'idée qu'a eue Nechtan de réunir tous ceux à qui il a fait du tort pour un banquet : l'atmosphère est sinistre, et quand il meurt empoisonné à la fin, tout le monde est suspect... même Fidelma !
Aux trépassés : Le père Febal est convaincu que le père Ibor s'est pendu de remords d'avoir volé de précieux objets du culte. Mais comment aurait-il fait dans ce cas pour se poignarder une fois pendu ??
Le sang sacré : Fidelma arrive à l'abbaye de Nivelle à point nommé : une religieuse est morte assassinée, et sa compagne a disparu, ainsi que l'objet sacré qu'elles transportaient.
Notre-Dame de la Mort : On peut dire que c'est le Ciel qui a poussé Fidelma à s'arrêter dans cette auberge isolée, dont les tenanciers sont harcelés par un spectre vengeur, apparemment.

Ces nouvelles, dont la répartition temporelle dans son oeuvre est explicitée par l'auteur dans son intéressante préface, mettent en scène Fidelma seule, sans Eadulf. Ce sont, pour la plupart, des énigmes que la détective semble résoudre facilement. Les lecteurs passionnés par le personnage de la religieuse juriste les apprécieront certainement. Pour les autres, il est recommandé de lire ce recueil par petites doses, en intercalant les nouvelles avec les romans.