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La Pierre (Le siècle des ombres - Tome 1) |
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Corbeyran & Suro Edition : Delcourt, Collection : Machination
2009, 48 pages
ISBN : 978-2-7560-1262-9
12,90 € |
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Au fin fond du Brésil, dans la jungle amazonienne, en l'année de grâce 1751. Le ciel est déchainé et la pluie tombe drue. Les indiens qui s'affairent doivent arrêter, mais une coulée de boue en emporte certains dans la galerie dans laquelle ils creusaient. Alors que beaucoup les aurait abandonnés à leur sort, Lubeck, le chef ici, semble se soucier de ces hommes. Il ordonne donc que tous les efforts soient faits pour que les indiens soient retrouvés, et en vie. Mais alors que les autres indiens font tout ce qu'ils peuvent pour déblayer la galerie, un se met à hurler. Il semble qu'il s'est brûlé au contact d'une roche. Ni une ni deux, Lubeck prend un morceau de la pierre et repart pour la France. En France, on retrouve le patron de Lubeck, un certain baron d'Holbach. Mais derrière ses traits se cache Sandor Weltman. Celui-ci anime un dîner dans lequel il discute de choses et d'autres, mais beaucoup de religion, notamment le cardinal d'Orcières. Parce que Sandor est un humaniste athée qui tend à faire entendre ses idées sur l'obscurantisme. Mais alors que le dîner bat son plein, on vient le prévenir qu'un visiteur est là pour lui. C'est Lubeck, qui a fait un voyage d'un mois pour lui présenter le fragment de pierre. Mais, tandis que d'Holbach va congédier ses invités pour s'occuper de ses affaires au calme, Lubeck va se faire assommer et voler la pierre. Va commencer alors une course contre la montre dont le centre est la pierre. Pour l'instant, de cette pierre, on ne sait pas grand-chose, si ce n'est qu'elle semble avoir une étrange couleur et qu'elle dégage beaucoup de chaleur. Mais si Sandor Weltman et même l'Eglise sont sur ses traces, c'est qu'elle doit avoir une grande importance. On va aussi retrouver Abeau et Cylinia de Roquebrune dans cette nouvelle série. Donc, si ces prénoms, ainsi que le nom de Sandor Weltman ne vous disent rien, il vaut mieux aller jeter un oeil du côté des premières séries sur l'univers des stryges. Parce que c'est de cela qu'il s'agit : une nouvelle série dans le monde tentaculaire imaginé par Corbeyran. Mais où va-t-il s'arrêter ? Parce qu'il est presque utopique de croire qu'une personne qui voudrait se lancer dans la série le puisse en moins de quelques années (à moins d'avoir un compte en banque bien garni). C'est vrai que c'est un plaisir de découvrir une nouvelle série qui lèvera, peut-être, le voile sur certains mystères encore présents, mais c'est aussi repousser encore le bout du tunnel pour cette oeuvre tytanesque. Au dessin, on retrouve Suro, avec lequel Corbeyran avait déjà collaboré pour Le clan des chimères. Ici, le dessin est beaucoup plus moderne, plus dans la veine de ce qu'a fait Guérineau sur la série mère, Le chant des stryges. On est donc en terre connue, balisée. Je ne pourrai me prononcer pour affirmer ce que la série va nous apporter. Par contre, on reconnaît bien l'art de Corbeyran pour capter l'attention, même si ce n'est pas la série où ce talent a été le plus mis à contribution. Mais, laissons-lui encore le temps de nous montrer là où il veut nous emmener.
Ecrite par , le 15 Juillet 2009 à 08:07 dans la rubrique .
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