Atori (Tome 1)
		Takuya, Tashiro Edition : Bamboo, Collection : Doki Doki 2009, 203 pages ISBN : 978-2-35078-662-9 6,95 €

Il se passe de drôles de choses dans le bureau du principal du lycée. En effet, on y retrouve une jeune fille qui a visiblement eu des rapports intimes avec l'occupant de ce bureau. Bien sûr, elle demande de l'argent en compensation. Elle n'a pas prévu que ce dernier l'attrape par le cou quand elle avait le dos tourné. Mais le principal ne peut pas aller au bout de son geste, car l'entrée d'une autre jeune fille les perturbe. En effet, une brune fait son apparition, et frappe fort assez rapidement. Les coups font malheureusement fuir le démon qui possédait le chef d'établissement.

La chasseuse, Atori, est mi-humaine, mi-démon. Enfin il paraît, parce qu'elle n'a aucun souvenir de son enfance, ni de sa famille. Une certaine organisation, le N.U.E. (ça ne s'invente pas) la fait travailler à chasser les démons de la Terre. Et mener cette double vie est particulièrement éprouvant. D'un côté, elle doit vivre normalement comme n'importe quelle lycéenne de son âge, et réussir ses examens. De l'autre la nuit, et en fonction des bons jours, elle chasse. Ce démon-ci cherche les filles aux longs cheveux, et les fait disparaître. Atori utilise donc la manière forte pour le renvoyer dans le monde des démons.

Ce shônen à la sauce ecchi est plutôt bien réussi. En effet, le personnage d'Atori se révèle bien plus complexe qu'une simple magical girl. Elle a ses doutes, ses attentes, et cela n'a rien à voir avec une quelconque histoire de bien et de mal. D'ailleurs, ses rencontres avec les esprits de l'au-delà la font beaucoup réfléchir sur le bien fondé de ses actions. Et qui est vraiment le N.U.E. (prononcez "Nué"). Des tas de questions qui ne seront répondues que dans les prochains volumes. En tout cas, graphiquement, c'est plutôt sympathique (surtout les personnages évidemment), même si parfois certaines cases font assez brouillon. En tout cas, rien à voir avec un Sasameke...

Avec d'autres personnages secondaires assez attachants, Atori se révèle un shônen pas complètement indispensable, mais suffisamment bien construit pour l'apprécier à sa juste valeur.