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Oiseau noir (Rédemption - Tome 1) |
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Bec et Mottura Edition : Dupuis
2009, 48 pages
ISBN : 978-2-8801-4389-7
13,50 € |
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Un homme pénètre dans un hôpital. Il ne semble pas à l'aise parmi les malades et dans son costume. Malgré tout, il avance, sans hésitation. Il pénètre dans la chambre d'une femme, qui semble effrayée à l'idée de le voir. Il sort alors une arme et lui tire dessus, sans oublier de lui murmurer : " pardonne-moi, mon amour ". Le même homme est dans sa voiture, sur une route déserte. Il découvre, sur le bas-côté, le cadavre d'un homme que les vautours sont en train de manger, à côté de la carcasse d'une voiture renversée. Même s'il ne le connaît pas, l'homme va quand même enterrer l'étranger. Quelque temps après, il va prendre en stop une belle femme du nom de Brittany Bingham. Sa voiture est en panne et demande à Chogan Tomkins, puisque c'est son nom, s'il peut la conduire à la première ville pour demander un dépannage. Même s'il n'a pas forcément envie de discuter, il y consent. Arrivé à une station service, il va apprendre que la ville la plus proche se trouve à encore trois heures de route. Seulement, une heure à peine après être partis de la station service, ils arrivent dans une ville du nom de Death or Redemption. Une ville qui va vite se révéler êtres étrange à bien des titres. Christophe Bec collabore une nouvelle fois avec Paolo Mottura pour une nouvelle histoire à secrets dont il a l'habitude. Pourtant, on ne peut pas dire que l'on va se retrouver face à un fantastique très présent. Seulement, des touches nous font penser que sans avoir de certitude. Est-ce Chogan qui est fou ou bien cette ville de Redemption qui a un effet sur lui ? Peut-être un peu des deux. En tous cas, Bec s'amuse avec nous, distille des détails un peu partout, qu'il faut ensuite rassembler. Les éléments en eux-mêmes ne sont pas forcément super originaux, mais leur combinaison donne cet aspect singulier à l'histoire. Cet aspect qui fait qu'une fois plongés dedans, on ne peut en décrocher. Paolo Mottura, quant à lui, sort du style adopté par la série Carême pour quelque chose de beaucoup plus réaliste. Même si j'avais beaucoup apprécié son style dans la série précédemment citée, je dois dire qu'il s'en sort bien ici aussi. Il est loin des styles des artistes qui travaillent généralement avec Bec, mais c'est aussi cela qui est intéressant. Et puis, Bec sait adapter ses histoires aux dessinateurs qui travaillent avec lui, je trouve, et c'était une force pour lui. Je ne sais pas où la série va nous emmener. Je ne sais pas si l'on reverra Chogan, mais je pense que cette ville perdue a encore beaucoup de choses à nous dire.
Ecrite par , le 06 Juin 2009 à 08:06 dans la rubrique .
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