Kaze (Tome 1)
		Kanzaki, Masaomi Edition : Glénat, Collection : Shônen Manga 2009, 231 pages ISBN : 978-2-7234-6801-5 6,50 €

Kaze est mort. Rien ne peut plus empêcher à présent Ieyasu de revenir à la vie avec l'aide de Kashin Koji, et de la vie de trois cents vierges. Dans un autre monde, Kyoshiro Kaze s'apprête à participer à la phase finale d'un tournoi : le premier championnat des étudiants lutteurs. Aujourd'hui, c'est la demi-finale contre Shoichi Mizutani, un jeune champion de Karaté. Mais Kyoshiro se montre bien plus performant que son adversaire, le supplantant avec l'aide d'un seul doigt ! Il fait preuve ainsi de la maîtrise de nombreux styles de combat différents. Avant le combat final du groupe B, Kaze fait une petite sieste à l'extérieur. Mais une fois réveillé, il est pris d'une étrange sensation. Voilà Soichi devant lui, mais son discours est bien étrange. Il se présent comme étant son ancêtre, Kyôshirô Kaze, lui même n'étant que sa réincarnation. La suite est confuse... au moment où son amie le retrouve, les voilà percutés par un camion...

Et Kaze se réveille au milieux de cadavres amassés par des étranges créatures. Très vite, il s'aperçoit que si son corps ressemble au sien, en réalité ce ne l'est pas. Il est d'ailleurs bien mieux préparé physiquement. Pourtant il aurait vite perdu un bras si un petit homme n'était pas apparu pour le sauver. Mais voilà, cet homme a des griefs importants contre Kyôshirô Kaze, et celà, Kyoshiro Kaze n'en sait rien.

Voilà bien un monde étrange que celui décrit dans Kaze. Si selon toute vraisemblance, on dirait que nous sommes à l'Ère Keisho, l'époque du Shogounat d'Edo des Tokugawa... mais rien ne s'y passe comme l'histoire nous l'apprend. Certains noms de personnages nous sont aussi fort connus, mais toujours utilisés hors contexte par rapport à l'histoire réelle. Il faut donc considérer Kaze comme un manga de fantasy un peu sanglant pour un shônen d'ailleurs, mais très efficace en ce qui concerne le scénario qui ne manque absolument pas d'intérêt, de même que pour sa partie graphique. A confirmer cependant dans le deuxième volume.