Sumomomo, Momomo (Tome 7)
		Ohtaka, Shinobu Edition : Kurokawa 2009, 190 pages ISBN : 978-2-351-42361-5 6,90 €

Au lycée, la vie à repris son cours normal pour les martialistes qui y sont inscrits. Enfin, presque. Parce que le prof de cuisine est absent... et que c'est de professeur obsédé Daigorô Nittai qui le remplace... comme souvent lorsqu'il manque un enseignant à l'appel d'ailleurs. Pour lui il s'agit de sa dernière chance de ne pas être élu dix années de suite le prof le moins populaire du lycée... alors il prend cela très à coeur. Et Nittai déteste Inuzuka pour l'attirance qu'il crée sur les filles de la classe. Alors il veut le faire payer... mais il a peur de Momoko depuis la dernière fois. Pourtant, il ignore qu'il a une arme contre elle, très très efficace.

Momoko a un point faible ! C'est juste inouï ! Néanmoins il s'agit ici d'un court épisode de transition. Car la vraie nouveauté, c'est que le clan de l'Est a décidé que Kôshi Inuzuka n'était pas assez fort pour conduire le futur de son clan, alors le vieux sage annonce qu'il sera remplacé par l'héritier de la famille Inoué, Shintaro, du clan du Sanglier. De tout temps, le Sanglier a voulu prendre la place du Chien. Et pour le maître des Sangliers, c'est gagné d'avance. Son fils est si bien entraîné.

Vous devinez que Kôshi est dans de beaux draps, car il sera incapable de faire combattre quelqu'un d'autre à sa place pour ce duel, et qu'il ne peut absolument pas décevoir son père après tout ce qu'il s'est passé. Conséquence directe, Momoko ne lui sera plus destinée s'il perd, puisqu'elle doit épouser le chef du clan de l'Est. La façon de s'en sortir dépendra donc de ce Shintarô. Et effectivement l'auteur nous dévoile que chaque martialiste est avant tout un être humain avec son histoire propre. Une bonne occasion pour nous de rire tout en découvrant ce manga de fort bonne qualité.

À noter l'épisode bonus, entièrement basé sur un énorme quiproquo. Dantesque !