Le prix de l'oubli (Redhand - Tome 1)
		Busiek & Alberti Edition : Les Humanoïdes Associés 2004, 48 pages ISBN : 2-7316-6362-6 12,60 €

" Et le jour viendra. Le jour où il arpentera la surface de la terre. Il n'aura ni père ni mère. Il n'aura pas connu l'enfance. Un nomade? Un guerrier? Un redoutable tueur. Il naîtra adulte, sans lien de descendance avec les dieux. Et les dieux se détourneront de lui. Aveuglés, ils ne le verront pas. Bien qu'immenses, leurs pouvoirs ne l'affecteront point. Et il affrontera les dieux. Et il cherchera à les tuer, à abolir leurs pouvoirs et à les disperser en un nuage de poussières. Un homme sans enfance, sans père ni mère. Sans même un nom. Et ce jour viendra. "

Cette prophétie va être retrouvée dans la demeure des anciens par une bande de fuyards qui espèrent ainsi échapper aux kiothas qui les poursuivent. Presque vaincus, ils vont être sauvés de manière extrêmement rapide et brutale par un homme, sorti d'on ne sait où, au physique quasi divin et à l'agilité surhumaine. C'est ainsi que Redhand va faire son entrée au village. Seulement, ses capacités, son manque de foi, et l'influence qu'il gagne de jour en jour vont lui attirer les foudres du prêtre qui va tout faire pour l'évincer.

Redhand a-t-il réellement sa place dans le monde des hommes ? Et lui-même, est-il un homme ? Qui est-il ?

La couverture m'avait attirée, et j'ai bien fait. Malgré les première pages nébuleuses à la première lecture, je suis tout de suite rentré complètement dans cette histoire où un homme est capable des plus impressionnantes prouesses martiales, mais qui pourtant ne cherche qu'une seule chose : vivre dans la paix et dans la quiétude d'un foyer. Seulement, sa quête ne pourra réellement être récompensée sans un grand nombre d'épreuves.

Le scénario tient la route et semble promettre pour la suite. Il faut dire que j'aime bien les auteurs qui malmènent leurs héros. Le dessin est très travaillé, avec des couleurs peu usuelles qui renforcent l'histoire et l'intérêt de cette bande dessinée.

Décidément, les Humano ne cesseront jamais de nous sortir des petits bijoux !