Lucha beach party (Luchadores Five - Tome 2)
		Frissen & Bill Edition : Les Humanoïdes Associés 2009, 48 pages ISBN : 978-2-7316-2221-8 12,90 €

Fort de leur récente réussite avec Gojira et les frères Bogdanov, les Luchadores Five se frottent aux terrifiantes créatures du lac de cuir noir (nan, y a pas d'erreur, vous avez bien lu Frissen oblige). Seulement, nos quatre héros masqués vont s'en prendre plein les dents, et je ne parle pas que du plancton. Du coup, lors du barbecue que le Docteur Pantera, les choses dégénèrent. Sur les nerfs, ils en viennent aux mains jusqu'à ce que la tension soit à son comble. Et c'est là qu'on retrouve le masque d'El Gladiator en train de cuir dans le barbeuk. Trop, c'est trop.

Les choses ne semblent pas vouloir s'arranger pour le groupe et à la réunion suivante, seuls Diablo Loco et Red Demon sont présents. Pas moyen de faire venir les autres qui boudent comme des gamins chouineurs. Mais une nouvelle mission se présentent aux Luchadores Fi euh Two. Herschell, un ami de Diablo Loco, dit qu'une bande de surfeurs sème la terreur dans sa ville. Et les deux compères vont se rendre sur place pour se rendre compte. Red Demon est plus intéressé par la faune féminine que par les dits surfeurs, mais quand il n'aura plus de nouvelles de Diablo Loco, il va devoir faire la seule chose raisonnable face à ce problème : contacter ses anciens amis pour qu'ils viennent à la rescousse.

Pour ceux qui ont déjà lu les épisodes dans l'anthologie, rien de nouveau sous le ciel étoilé. Pour les autres, c'est le moment de découvrir les nouvelles aventures d'un quintet caractériel comme pas deux. Et il s'en passe des choses dans ce tome 2. Les amis s'engueulent, des créatures sous-marines aux noms de graisseux (Sodapop, ça vous dit quelque chose ? Non ? Allez regarder The outsiders alors) nous montrent des techniques de combat glissantes et on découvre la couleur du caleçon de Red Demon. Bourré de clins d'oeil au cinéma américain, ce second volume poursuit l'oeuvre de Frissen. Même si on perd les frangins Bogdanov, on récupère une bande de petits vieux, anciens acteurs à succès qui ont trop d'arthrite pour tenir encore leur flingue. Bref, c'est encore une fois un bon gros délire à savourer par n'importe quel temps.

Luchadores Five c'est tellement bon qu'on en mangerait... presque.