Genshiken, Club d'étude de la culture visuelle moderne (Tome 8)
		Shimoku, Kio Edition : Kurokawa 2009, 206 pages ISBN : 978-2-351-42197-0 6,90 €

Au cours de leur voyage d'été, les filles du Genshiken ont fini par pousser Chika Ogiué à boire plus que de raison, dans l'unique but de la faire avouer ses sentiments pour Sasahara. Mais Ohno et Saki n'obtiennent pas exactement ce qu'elles veulent... bien au contraire en réalité. Ogiué pête complètement les plombs et se livre sur son passé de collégienne, et les conséquences que son esprit d'Otaku amatrice de yaoi a créé.

Les conséquences sont directes, puisque Oguié ne sait plus se regarder en face, avec sa gueule de bois encore plus, et que Sasahara est sensé la garder pendant ses ennuis de santé. Tout mais pas lui, pense-t-elle. Bref ce volume décrira la façon qu'auront nos deux jeunes de se trouver enfin. Il faut avouer quand même que Sasahara est une sacrée bonne pâte dans son genre. Plus gentil et compréhensif que lui, tu meurs.

Néanmoins, au delà de la difficulté qu'ont les Otaku de repasser dans le monde réel pour se trouver un compagnon (les allusions aux jeux érotiques et les choix stratégiques à faire sont légions), le côté proche de nous s'éloigne à mon sens. On est loin de cette description primaire qui existait dans les premiers volumes de la série. Même au niveau du Ota'Club, je pense que les articles étaient plus poussés au préalable.

Mais passons, c'était l'avant-dernier volume de la série, et l'important au stade où l'on en est, c'est de la terminer sans frustrer le public, histoire de garder un bon souvenir de la série intégrale. Donc rendez-vous dans deux mois, je pense, pour la conclusion de cette histoire d'Otaku qui n'est quand même pas si différente des jeunes français contemporains.