Saint Seiya - The lost Canvas, la légende d'Hadès (Tome 4)
		Kurumada, Masami & Teshirogi, Shiori Edition : Kurokawa 2009, 191 pages ISBN : 978-2-351-42377-6 6,50 €

Tenma libéré, les trois vivants cherchent à présent le magnolier des enfers, non loin de la cascade de sang. Malheureusement, ils croisent sur le chemin le fameux chien Cerbère, gardien des enfers d'Hadès. Voyant ses deux compagnons sans armure, Yato de la Licorne décide de s'occuper seul de ce montre à trois têtes. Pourtant c'est inefficace, alors la licorne appelle Tenma à l'aide. Les météores de Pégase font le reste, puis ils poursuivent le chemin qui les mène vers le septième enfer. Mais là, une surprise les attend : Alone, alias la réincarnation actuelle du dieu Hadès.

Ce volume, outre cette rencontre prévisible entre Tenma et son ancien ami d'enfance Alone, est surtout marqué par une très longue apparition du chevalier de la Vierge, Asmita, qui tel son successeur deux siècles plus tard doute du bien fondé de sa mission de protéger Athéna. Ce pourquoi il va tester le chevalier Pégase de la justesse de sa cause. Ce tome pourrait donc être très intéressant, si ce thème n'avait pas au préalable été traité par la série originelle de Saint Seiya. D'ailleurs dans sa généralité, il manque par trop d'originalité dans ce qui est sensé être une préquelle.

Je l'avais déjà dit, pourquoi tant de similitudes entre les chevaliers et leurs homologues plus âgés de deux cents ans ? Pourquoi les mêmes attaques et pire, les mêmes caractères au niveau des personnages ? En effet, Asmita est la copie conforme de Shaka (à la différence près que Asmita est aveugle réellement, contrairement à Shaka qui fermait les yeux pour développer plus avant ses autres sens). Par contre la fin du volume est nettement plus intéressante, avec une notion cette fois nouvelle d'Asmita, qui justifie à elle seule son existence.

Donc mon sentiment est plutôt mitigé. J'aurais préféré un peu plus de liberté à Shiori Teshirogi pour développer un peu plus ce monde que nous, les vieux de trente ans, connaissons depuis notre adolescence.