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La roue du temps (La roue du temps - Tome 1) |
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Jordan, Robert
Edition : Pocket, Collection : Fantasy
2009, 491 pages
ISBN : 978-2-266-19153-1
3,50 € |
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Au pays des Deux-Rivières, la veille de Bel Tine, fête annuelle célébrant larrivée du printemps, les préparatifs battent leur plein au Champ dEmond. Cette année, le village accueille de nouveaux voyageurs : Thom Merrilin, le ménestrel capable de conter ses histoires tout en faisant danser des balles entre ses mains ; Dame Moiraine accompagnée de Lan son lige, qui collectionne les vieux contes de la région des Deux-Rivières. Malheureusement, les contes ont toujours une part de vérité et le village va sen rendre compte au cours de la nuit : une armée de Trollocs, bêtes sanguinaires guidées par un être maléfique, un Myrddraal, attaque le village et semble viser trois habitants en particulier : Mat, Perrin et Rand. Désirant épargner leur village d'autres attaques et voulant échapper au cavalier noir, les trois jeunes gens décident de fuir pendant la nuit, accompagnés de Moiraine et de Lan. Le groupe, auquel se joignent Egwene al'Vere, apprentie Sagesse et Thom Merrilin le ménestrel, va alors entreprendre un voyage dont la destination finale est Tar Valon, la ville où résident les Aes Sedai et l'Amyrlin. Rêves, cauchemars, enchantements se mêleront à leur fuite et chacun des jeunes gens se découvrira un pouvoir spécial ; se trouver à proximité, c'est ne plus être maître de son destin ... Certains passages pourront sembler un peu trop détaillés ou nallant pas assez rapidement à lessentiel, pourtant lauteur semble avoir pris son temps à bâtir ses personnages et leur environnement. Même si ce premier volume nous laisse présager une aventure trépidante et pleine de rebondissements on a du mal par moment à rester accroché à la lecture.
Ecrite par , le 01 Avril 2009 à 11:04 dans la rubrique .
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Un premier tome d'une longue saga
Ecrit par le 01 Avril 2009
En fantasy, on peut trouver deux styles de séries. Celles qui sont prévues pour être courtes, ou des réunions d'histoires plus courtes (les trilogies en sont des exemples parfaits, ou encore les fameux Âges de Ténébreuse, etc.), et celles qui sont dès le départ prévues pour être une très longue saga. Dans l'esprit du regretté Robert Jordan, tel était le cas de La roue du temps dont Minamoto vient de vous faire la chronique.
Dans ces sagas, on introduit des notions, un monde, des règles qui y sont liés, des personnages la plupart du temps complexes. Et plus on avance dans le monde, plus on s'y introduit donc, et plus on commence à comprendre ce dont parle l'auteur. Il en est d'ailleurs de même pour l'auteur qui affine son style et sa façon de raconter l'histoire au fur et à mesure des volumes. Ce qui peut géner à la lecture de La roue du temps, ce sont les longueurs que prend Jordan pour raconter ce qui se passe. Souvent, le lecteur connait des informations très tôt, alors que les personnages - ce tome ne vous en présente que les principaux - ne découvriront que fort tardivement. De nombreux lecteurs ont critiqué le style Jordan, l'accusant de faire durer le moindre événements des chapitres entiers. Il est exact que cela puisse énerver le lecteur moderne, qui a besoin d'action à toutes les pages.
Pour ma part, je suis un lecteur qui aime se plonger dans un univers. Et à ce niveau, La roue du temps m'est parfaitement adapté tant cette série m'apporte les détails qui me font penser me projeter dans ce monde atypique.
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