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Les prothétiques |
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Marchand, Yan Edition : Griffe d'Encre, Collection : Novella
2009, 81 pages
ISBN : 978-2-917718-06-3
8 € |
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Les Maréchal sont une famille modèle. Tout le monde les admire, avec leur beau et long mariage sans heurt, leurs beaux enfants qui ont des bonnes études ou déjà leur travail, en bref une vie simple pour une famille heureuse. Et pourtant, il manque quelque chose à Monsieur Maréchal. Tout est vraiment trop parfait. Est-ce vraiment juste ? Là lui vient l'idée d'un adultère. Mais hors de question de faire ça à sa femme... C'est alors que vient le tilt. Et pourquoi ne demanderait-il pas à son épouse de se déguiser en une autre personne, et de faire semblant d'apprendre à se connaître comme deux amants ? Hors de question pour Madame Maréchal qui voit là une lubie complètement grotesque. Pourtant, la mauvaise humeur de son époux va lui faire se poser des questions. Et une fois les enfants partis, après les grandes vacances, Madame Maréchal s'ennuie. C'est alors que Georges Maréchal trouve un petit mot signé... Clothilde. Les Prothétiques, c'est l'histoire d'un jeu de rôle grandeur nature qui part en vrille parce que son propre personnage devient comme les personnages de fiction, c'est à dire quasiment de la fiction lui-même. Et du coup, ça me renvoie à mes vieux démons d'adolescence, à l'époque où les médias nous disaient "Attention, le jeu de rôle perturbe les jeunes, ce n'est pas bon pour eux". Qu'est-ce que mon père a pu m'ennuyer avec ces histoires... Tout ça parce que certains illuminés pas assez structurés socialement avaient fait des actes répréhensibles voire s'étaient suicidés. Et bien lire Les Prothétiques m'a rappelé des écarts. Pourtant, prendre un rôle se fait dès le plus jeune âge. Dans nos écoles, il n'est pas rare que les professeurs demandent à leurs élèves de se mettre à la place des personnages dans les albums. Cela permet une ouverture d'esprit et une meilleure compréhension du contexte. Du coup, j'ai été mis à l'écart de ce récit, pourtant bien écrit comme l'était Métropolitain, mais dans un univers contemporain qui ne me plaisait pas, peut-être parce qu'il ne me dépaysait pas. C'était presque comme lire du Faydeau : bon langage, mais une situation si extravagante qu'elle en devient gênante par son côté grotesque (dans le sens littéraire du terme). Donc, bien qu'il ait des qualités indéniables, ce récit ne m'a pas plu. A vous de vous faire votre propre opinion.
Ecrite par , le 09 Mars 2009 à 13:03 dans la rubrique .
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