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Tokamak (La malédiction de Zener - Tome 3) |
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Grangé & Adamov Edition : Drugstore, Collection : Aventure
2009, 48 pages
ISBN : 978-2-3562-6040-6
12,50 € |
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Nous sommes en 1971 en Mongolie. Sibylle a finalement accepté de continuer les expériences autour de la parapsychologie, au sein du Tokamak, un lieu de très haute technologie nucléaire, tenu par de rudes autochtones. Sibylle est toujours accompagnée des spécialistes russes de la question, dont Bruner, ainsi que de Talik, un savant local ayant percé les secrets de la matière dans les universités russes. Talik est bien différent des autres savants russes : il a la main mise sur les expériences se déroulant au Tokamak, mais les autres commencent à lui reprocher son côté trop prudent... Rapidement, Talik est écarté par les russes, qui désirent accélérer les expériences nucléaires censées favoriser les pouvoirs de Sibylle. C'est bien sûr la catastrophe : de nombreux ouvriers, et de nombreux chamans locaux servant de cobayes sont tués ou gravement irradiés. Les savants russes pensent maintenant devoir vendre chèrement leur peau devant la colère mongole, mais il n'en est rien : les mongols veulent simplement récupérer leurs chamans, histoire de guérir leurs terribles blessures. Et c'est grâce à leur adéquation parfaite avec la nature mongole que le miracle de la guérison se produit. Sibylle en est le témoin, et se lie d'amitié avec le vieux Talik, mais ce dernier est tué par les russes, sous les yeux de la jeune femme. C'en est maintenant vraiment trop : il faut encore fuir, surtout si Sibylle veut en savoir plus sur ce fameux concile de pierre. Le troisième tome de La malédiction de Zener clôt le prologue au fameux roman Le concile de pierre, adapté récemment au cinéma. On se retrouve plongé dans cette atmosphère si particulière que j'ai particulièrement tout à fait apprécié au fil des trois tomes. On navigue ici entre la rigueur scientifique soviétique toute relative, et les secrets encore loin d'être percés de la nature mongole. La malédiction de Zener est tout de même l'occasion de voir ce qu'un romancier peut faire en prenant la place d'un scénariste de bande dessinée. L'exercice est certes périlleux, et Grangé s'en est tout de même raisonnablement bien tiré. La malédiction de Zener n'atteint pourtant pas (cest un avis personnel) la qualité de la série Exit, scénarisée par Bernard Werber, autre romancier bien connu notamment pour Les fourmis ou pour Les thanatonautes... Un bel essai donc, certes, mais qui aura sans doute du mal à réellement tirer son épingle du jeu devant d'autres productions.
Ecrite par , le 23 Février 2009 à 13:02 dans la rubrique .
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