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Vasco (Vasco - Intégrale - Tome 1)

 
  Chaillet
Edition : Le Lombard 2009, 156 pages ISBN : 978-2-8036-2510-9 18
 

Tout comme d'autres anciennes collections de Le Lombard, Vasco de Gilles Chaillet a droit à une réédition sous forme de recueils. Dans ce premier volume (sur sept), sont présents les albums Lor et le fer, Le prisonnier de Satan et La Byzantine, parus initialement au début des années quatre-vingts. Pour ceux qui n'étaient pas encore nés, je rappelle qu'il s'agit de récits d'aventures avec pour héros principal Vasco Baglioni, employé dans une banque siennoise. L'époque des faits est la Renaissance, propice à d'obscures machinations politico-religieuses et à des histoires d'amour tumultueuses. Car évidemment, Vasco ne va pas se contenter de rester derrière le guichet de la banque familiale !

Sa première aventure, Lor et le fer, se déroule en pleine épidémie de peste noire, entre les villes de Sienne et de Rome. La banque Tolomeï, dont l'oncle de Vasco est le gérant, a octroyé un prêt d'un million de ducats à un jeune agitateur romain Cola di Rienzo. Celui-ci est en voie de réaliser ses ambitions, rendre à Rome un sénat digne de sa grandeur et chasser les aristocrates. En plein schisme chrétien, l'un de ses meilleurs soutiens est tout simplement le présent pape d'Avignon ! Vasco et son frère vont se faire un devoir d'accompagner Cola jusqu'à Rome et de le protéger de tous les pièges de la route.

Dans Le prisonnier de Satan, on retrouve Vasco et Cola qui sont devenus de proches amis. Tandis que le premier subit de multiples tentatives d'assassinat entre Avignon et Rome, le second déçoit de plus en plus le peuple romain en se montrant encore plus capricieux et égoïste que les nobles qu'il a chassé. La colère gronde en ville et de vieux ennemis sortent de leurs repaires.

Au cours du chapitre final de ce recueil, Vasco, en sa qualité de banquier, se fait prendre en otage par une intrigante princesse byzantine dont l'objectif est de dépêcher les puissantes banques italiennes et Venise au secours de Constantinople, assiégée par Gênes.

La première chose qui frappe lorsqu'on regarde les vignettes de Gilles Chaillet est la beauté des décors. C'est précis, droit, les perspectives sont parfaitement contrôlées et ces dessins permettent de découvrir de magnifiques bâtiments. Ils sont aussi fort joliment mis en couleurs. La deuxième chose est la comparative médiocrité des visages, en particulier dans le premier tome (cela s'améliore ensuite).

Viennent ensuite le scénario et les personnages. J'ai eu des difficultés à me plonger dans l'histoire et à l'apprécier. Celle-ci est linéaire, trop romancée, manichéenne. Par instants, elle tire en longueur, à d'autres, l'action est bien trop vite expédiée. De plus, elle manque absolument de suspense, dès les premières pages, il est possible au lecteur de deviner la fin de l'aventure. Découvrir comment les personnages vont y arriver n'est pas d'un intérêt incroyable, non plus. Ce qui nous amène au second problème, les protagonistes sont ennuyeux et ils n'ont aucun charisme. Le héros et les gentils sont beaux-grands-forts-et-gagnent-toujours-à-la-fin (et inversément pour les méchants). Le seul à sortir du moule est le frère de Vasco, Lorenzo qui est plus intéressé, moins naïf. Il a un léger côté realpolitik qui colle mieux au métier de banquier, que le côté paladin du frérot.

Au final, je me demande même si les seules choses qui comptent dans cette bande dessinée ne sont pas les voyages et les magnifiques décors traversés...

En conclusion, si vous aimez Alix et Jhen de Martin, vous allez adorer, si vous préférez plutôt les travaux de Bourgeon, probablement pas. Les graphismes sont magnifiques mais le scénario ne tient pas le niveau. On sent que cette BD a assez mal vieilli.

Ecrite par Baern, le 09 Février 2009 à 09:02 dans la rubrique BD .
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