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Les flammes du bûcher (Borgia - Tome 3)

 
  Jodorowsky & Manara
Edition : Drugstore 2008, 48 pages ISBN : 978-2-3562-6021-5 13,90
 

Nous sommes en l'an de grâce 1494, le dimanche de Pâques. Le pape Alexandre VI, né Borgia, organise un bal pour célébrer l'évènement. Mais au lieu de la fête austère que l'on pourrait imaginer, c'est plus d'une débauche de luxure dont il s'agit. Le bal est masqué, et il est interdit de retirer son masque. Interdit de parler aussi. L'alcool est mélangé à un puissant aphrodisiaque et tout le monde se lâche. C'est dans cette ferveur orgiaque qu'un roi va trouver une reine. Après avoir consommé, les deux vont rompre la règle et retirer leur masque. Il s'agit en fait de Rodriguo Borgia et de sa fille, Lucrèce. Les deux ne sont pas pour autant peinés. Lucrèce recommencerait bien, mais Rodriguo ne peut se le permettre. Il a promis sa fille à son fils, César. Lucrèce lui dit qu'elle connaît une femme qui pourrait presque l'égaler dans les jeux de l'amour avec son père : Julia Farnese, sa cousine.

Rodriguo va alors dépêcher une mission afin de revenir avec Julia, enfermée dans un couvent dans lequel ses penchants pervers ne sont pas les plus appréciés. Et c'est une nouvelle occasion pour la famille Borgia d'asseoir son pouvoir grâce à la terreur et à la violence.

Au-delà de la dépravation dont fait preuve cette famille, et qui est maintenant légendaire, c'est aussi un questionnement sur cette institution humaine qu'est l'Eglise que l'on peut entreprendre. Le pape est censé être le représentant de Dieu sur Terre, mais on sait bien que Rodriguo Borgia n'était qu'un intriguant assoiffé de pouvoir. Si cela était vrai à l'époque, pourquoi cela serait-il impossible encore aujourd'hui ? Enfin, c'est une réflexion personnelle.

Au niveau du scénario, les intrigues sont plus brutales puisque le pouvoir est bien dans les mains des Borgia. Et on assiste à toute sorte de manuvres pour défaire ceux qui osent encore s'opposer à leur pouvoir. Généralement, on s'en rend compte, ce n'est pas une bonne idée que de faire cela. Le dessin de Manara est toujours aussi léché dans tous les sens du terme. On prend bien sûr plaisir à détailler ses personnages féminins et on découvre, dans les arrières plans, des postures délicates bien plus embarrassantes que celles du premier plan (surtout lors de l'orgie première). Mais on arrive quand même à détacher son regard de cette manne de corps en émoi pour s'intéresser aussi à l'intrigue.

Au final, même si le sexe est une part importante de l'histoire, il ne faut pas oublier quand même que le but est de raconter l'histoire de cette famille amorale et qui est sans doute la mère de toutes les mafias telles qu'on les connaît aujourd'hui. Et ça, c'est très bien rendu aussi.

Ecrite par WongLi, le 08 Février 2009 à 08:02 dans la rubrique BD .
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