Ken-Ichi, le disciple ultime (Tome 7)
		Matsuena, Shun Edition : Kurokawa 2009, 190 pages ISBN : 978-2-351-42388-2 6,50 €

Mais qu'y a-t-il dans la tête de Niijima ? Quelle drôle d'idée de voler le nom de Ken-Ichi Shirahama pour créer cette soi-disante Alliance Shinpaku ? Rägnarok existe toujours, il a juste été repoussé. D'ailleurs, c'est le sixième champion, Hermit, qui a décidé de prendre les choses en main en ordonnant à Kisara d'attendre, chose qu'elle a détesté mais qu'elle supporte tant qu'elle recherche sa "vache laitière". En parlant de Miu, la voici courtisée par un bel homme du club Théâtre qui tient à ce qu'elle joue le rôle de Juliette dans la pièce bien connue, au grand dam de Ken-Ichi.

Une nouvelle fois, le scénario fait mouche. Les personnages sont bien marqués, et le présent tome ne nous épargne rien, pas même des retournements de situations bien placés. Ken-Ichi fait d'intenses progrès en terme de maîtrise d'arts martiaux, même si peu de place est faite à l'entraînement proprement dit dans cet opus. Tant mieux, ça en devenait un peu trop routinier. Les maîtres de Ryôzampaku eux-mêmes font certains progrès et comprennent de mieux en mieux les aspirations d'adolescents, bien qu'ils le fassent à leur manière. La fin semble indiquer qu'un mystère se cache chez le maître du Kung-fu.

Que pouvons-nous espérer dans la suite ? Sans doute une explication à ce niveau, et connaître un dénouement au combat opposant Hermit à Ken-Ichi bien entendu. D'avance, un vrai festin qui nous est promis.